Afin de réorganiser le transport urbain dans la partie-est d'Oran, des séances de travail seront organisées, prochainement, par le bureau de l'Union locale nationale des transporteurs algériens (UNAT) et les Associations de Bir El Djir, a indiqué, hier, M. Chikh coordinateur régional de l'UNAT. Ces rencontres seront tenues avec les membres de la Commission de la circulation et des transports de l'APC de Bir ElDjir et la direction des Transports, avec pour objectif : mettre en place un plan de transport adapté à l'extension de cette zone et répondant aux besoins de la population. Il sera également question de réactiver la gare routière de Belgaid, qui, malheureusement, est inexploitée et à l'abandon, de quoi redynamiser toute cette zone et pallier les insuffisances face à l'expansion démographique que connait Oran-est. Les initiateurs de ces séances de travail se pencheront aussi sur les différentes lignes de transport qui desservent l'axe Sidi El Bachir, Belgaïd et Bir El-Djir de sorte que des propositions d'extensions seront faites pour les lignes 41 et 42, reliant Sidi El Bachir à El Morchid'. Ces derniers devront relier Sidi El Bachir-Belgaid-Bir El- Djir et enfin El Morchid'. Le but est de desservir toutes les nouvelles agglomérations et répondre à la demande croissante des usagers, a noté le responsable, précisant que ce travail se fera en collaboration avec les autorités locales et la direction des Transports et va cibler toutes les communes et les daïras de la wilaya d'Oran. En l'absence d'un plan de transport adapté aux nouvelles exigences de la ville d'Oran, ce travail va permettre de lutter contre l'anarchie qui caractérise le transport urbain et suburbain, apprend-on. «Depuis 2012, Oran n'a pas eu de plan de transport alors que la ville connait une expansion démographique et économique sans précédent » affirme-t-il. Les professionnels réclament un plan de transport adapté à la ville ce qui évitera les chevauchements et les saturations des lignes et luttera contre cette anarchie. Pour appel en avril dernier, le syndicat de l'(UNAT) d'Oran avait demandé l'aide du wali pour réorganiser l'activité avec la mise en place d'un plan de circulation urbain et suburbain. Il avait signalé que plusieurs lignes sont abandonnées et non exploitées et l'instauration de ce plan contribuera à les récupérer. L'étude élaborée avait révélé, selon M. Chikh, que certaines lignes sont saturées alors que d'autres sont abandonnées, à l'exemple de la ligne S, reliant Belgaïd à Médina Jedida, G51 qui relie Haï Yasmine à Médina Jedida, entre autres. L'exploitation des lignes abandonnées ne peut se faire que sur la base de ce plan qui tiendra compte de plusieurs facteurs dont l'expansion démographique, l'emplacement et la répartition des infrastructures de base dont les écoles, les commerces... « Il ne suffit pas d'injecter des autobus et faire du bricolage mais d'étudier tous les paramètres afin de garantir un transport urbain et suburbain en adéquation avec les besoins de la ville », avait noté le responsable, précisant qu'à l'approche des Jeux méditerranéens, la réorganisation du transport s'impose plus que jamais. Sur ce, le syndicat UNAT précise que ce plan doit être élaboré en urgence pour lutter contre toutes les insuffisances constatées sur le terrain.