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Où va le bout du fil ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 05 - 2022

On en a vu passer, l'été dernier, des scandales liés au logiciel espion Pegasus, de la société israélienne NSO, qui ont visé un millier de personnes en France entre journalistes et hommes politiques, dont une tentative d'espionnage du téléphone portable du président Macron, ainsi que de personnalités en Algérie, mais cette dernière révélation à propos du piratage par le même logiciel des téléphones portables du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, et celui de la ministre de la Défense, Margarita Robles, demeure particulière à bien des égards. Contrairement aux précédentes affaires, accompagnées par des réactions d'indignations des gouvernements de pays visés par l'espionnage, accusant ouvertement le Maroc comme instigateur des ces opérations d'espionnage, selon les conclusions de l'enquête menée par le consortium de journalistes créé par Forbidden Stories, la dernière affaire où les deux victimes sont le Premier ministre espagnol et la ministre de la Défense nage dans le flou total. Pas d'accusation directe mais de nombreux suspects sont sur la liste des enquêteurs.
Pourquoi le Maroc n'a-t-il pas été derechef accusé, alors qu'au moment des faits, entre mai et juin 2021, les relations entre l'Espagne et le Maroc étaient marquées par une crise sans précédent, suite à l'accueil dans un hôpital en Espagne du président de la République arabe sahraouie démocratique suivi par le lâchage de milliers de migrants clandestins, mineurs pour la plupart, sur les côtes espagnoles ? Comme on peut le constater, ce n'est pas le consortium Forbidden Stories qui a fait cette dernière révélation, qui lui a échappé on ne sait comment, mais par les autorités de Madrid, qui, lors d'une conférence de presse, lundi 2 mai, du ministre de la présidence, Félix Bolaños, ont dévoilé cette affaire de piratage par le logiciel espion Pegasus des téléphones portables de Pedro Sanchez et de Margarita Robles, dont les faits remontent à l'an dernier. Les autorités espagnoles, qui ont dénoncé «des faits d'une énorme gravité» et ont affirmé qu'il s'agissait d'attaques «externes», ont déposé plainte, lundi 2 mai, auprès de l'Audience nationale, juridiction chargée des dossiers d'importance nationale ou internationale, comme les affaires de terrorisme, afin que toute la lumière soit faite. S'agit-il d'une affaire d'espionnage interne ?
L'Espagne a acquis le logiciel espion Pegasus, et des cracks du Citizen Lab de l'université de Toronto qui pointent les méfaits de Pegasus dans le monde entier, ont révélé que des téléphones portables des indépendantistes catalans ont été infectés entre 2017 et 2020. Doit-on croire que l'Espagne s'enfonce dans une confusion politique totale, avec des accusations qui partent de toutes parts, des indépendantistes s'insurgeant contre le gouvernement et un gouvernement qui se met à soupçonner ses services secrets ? Le Maroc reste un peu à l'écart de cette chamaillerie, presque familiale, pourtant le bout du fil peut bien mener au palais royal. Avec des pièces du puzzle qui se mettraient en place pour expliquer comment le Premier ministre espagnol a opéré, sans consultation avec la classe politique, un changement de position radical sur le dossier du Sahara occidental, et soutenir ouvertement le « plan d'autonomie marocain ».


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