238 familles du bidonville CUMO et Sebika dans la commune d'Es-Sénia seront relogées prochainement, après étude des recours. En Effet, les résultats de l'enquête relative à l'étude des recours après l'opération de relogement des occupants de ces deux bidonvilles ont été publiés hier sur la page facebook de la daïra d'Es-Sénia. Sur des centaines de recours déposés auprès de la daïra, la commission a révélé que 184 recours déposés par les habitants de la CUMO et 54 par les occupants du bidonville de Sebika ont été jugés fondés. La daïra a invité les personnes dont les recours ont été jugés fondés à se présenter à la maison de jeunes d'Es-Sénia, demain mercredi, pour entamer les formalités pour un éventuel relogement. Les listes publiées hier ont été élaborées suite à des enquêtes approfondies et étude des recours au cas par cas afin d'arrêter une liste des véritables bénéficiaires, affirment des sources de la daïra. En août dernier, 903 familles du bidonville la CUMO ont été relogées à la cité 1.000 logements dans la commune de Béthioua et 611 familles du site Sebika relogées à la cité 3.000 logements à Oued Tlélat. Le chef de daïra avait déclaré que la liste des bénéficiaires des 1.514 logements de type LPL, (logement public locatif) appelé communément logement social au profit des occupants des bidonvilles du Cumo et Sebika, a été effectuée sur la base du recensement qui a eu lieu en 2018. Les familles qui remplissent les critères exigés par la commission d'attribution de logements, à savoir leur recensement et la scolarisation de leurs enfants avant 2018 seront rétablies dans leurs droits, indique-t-il. Une fois les familles relogées, les habitations de fortune ont été éradiquées et l'assiette récupérée par les pouvoirs publics. La Cité universitaire aurait dû être rasée, conformément à la décision de l'Office national des œuvres universitaires (Onou) datée du 14 février 2005, et qui avait recommandé la mise sur pied d'une commission de liquidation de la cité. Dans cette zone, des familles ont trouvé refuge grâce à la complicité de certaines parties, alors que le bidonville Sebika, érigé illicitement depuis 2003 et 2004 a engendré des préjudices financiers importants à la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) et ses clients notamment ceux qui empruntent la navette reliant Oran à Aïn Témouchent qui se trouvaient souvent bloqués à cause des manifestations.