Dans notre existence, tout au long de notre parcours, dans cet univers surprenant, il y a de la tristesse et du bonheur. La vie et la mort sont opposées mais se côtoient chaque jour qui se lève ou chaque jour qui passe. La vie est faite ainsi, et la mort nous poursuit pour terminer notre existence. Aussi chaque jour a son lot d'amertume et son lot de joie. Les scènes de bonheur ou de malheur se répètent, et ce depuis la nuit des temps. Tout au long de ce temps, mi-figue, mi-raisin, il y a de belles journées, qui nous invitent à goûter au bien de la vie et de mauvaises journées, qui nous tombent dessus comme un couperet pour nous couper le souffle et toute envie de profiter de la vie. Dans ce bas monde, nul n'est éternel et nul n'est indispensable. Les gens aiment la vie et son bonheur et pleurent la mort et le chagrin qu'elle leur apporte. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres. La vie est sublime, et la mort est inévitable pour nous. Chaque jour nous fêtons des évènements de bienvenue ou d'adieu de nos proches. Dans le bonheur et la joie, les gens festoient et « youyoutent » à tue-tête et font la fête comme des fous, jusqu'au petit matin. A chaque heureux évènement on extériorise ses sentiments d'allégresse pour montrer sa joie de vivre. A chaque fois que les résultats scolaires sont connus il y a de la joie, comme il y a du chagrin. Il y a également de la liesse et des coups de klaxon, partout, lorsque notre équipe nationale sort vainqueur d'une compétition internationale. A tout moment, la joie et le bonheur envahissent les cœurs, et la rue exhibe au grand jour son contentement. Mais quand le malheur frappe les gens dans leur chair, les cœurs sont déchirés et on montre sa douleur et on pleure à chaudes larmes, pendant longtemps. La mort est une dure épreuve pour ceux qui sont touchés par cette peine. Quand la mort emporte ses victimes, elle laisse des traces dans les cœurs brisés. Lorsque des harraga se noient, ce sont des familles entières qui ont le cœur déchiré de perdre leurs enfants emportés par la mer. Les accidents de la route sont en forte augmentation et déciment à tout moment de pauvres gens, victimes de l'inconscience de chauffards.