En prévision de la rentrée universitaire 2023-2024, le wali de Tlemcen, M. Youcef Bechraoui, accompagné du président de l'APW, Djilali Bensaoula, des députés Hafif Rebai, Mohamed Hamba et Samira Amir, des directeurs de l'urbanisme et de la construction, des équipements publics, des travaux publics et de Sonelgaz, a effectué en fin de semaine une visite de travail et d'inspection des projets retenus pour le pôle universitaire de Chetouane. Le chef de l'exécutif de la wilaya a visité la cité universitaire « Menouar Soufi » 2.000 lits, précisément à la première tranche de réhabilitation de 8 blocs de résidences filles dont les travaux ont démarré le 29 décembre 2022. Après un arrêt de chantier le 26 mars 2023, les travaux de colmatage des fissures des chambres et de rénovation des sanitaires, revêtements de sol, plomberie, chauffage, vitrerie, robinetterie et d'électricité ainsi que des trottoirs des espaces extérieurs et de peinture, ont repris le 23 juillet 2023. Selon la directrice des équipements publics, le coût total de cette opération d'un délai de 5 mois est de l'ordre de 80.000.000 DA. Le wali a insisté sur l'accélération des travaux de rénovation des 4 blocs et leur achèvement avant la rentrée universitaire, pour pouvoir au moins assurer l'hébergement des étudiantes, sachant que cette cité recevra au cours de cette année un autre effectif de 500 étudiantes. Il a également incité les responsables concernés d'activer la procédure des contrats de délégation de gestion. Dans ce cadre, une enveloppe de 20 milliards de centimes a été dégagée par les œuvres sociales universitaires, en vue de réhabiliter des cités universitaires. En 2022, 4 cités ont été restaurées y compris la cité universitaire «Bekhti Abdelmadjid» garçons, de Kiffane. De son côté, la directrice des équipements publics, Zoubida Ghassoul, qui a présenté une fiche technique sur cette opération de réhabilitation, a fait savoir, que des procédures d'évaluation sont en cours pour dégager un montant supplémentaire de près de 5,3 milliards de centimes. Après cela, le wali s'est rendu au nouveau siège du département d'architecture (1.000 places pédagogiques) dont les travaux ont débuté en 2015 pour un montant de 680 millions DA. Ce projet connaît un retard des travaux en raison d'un drainage périphérique pour évacuer l'eau le long des murs extérieurs. Au cours de cette visite, M. Youcef Bechlaoui qui a relevé un grand nombre de défectuosités, a dénoncé les travaux mal effectués notamment en ce qui concerne les revêtements de sols, les joints de dilatation et les vitres fragiles des fenêtres. Il a en outre exigé la reprise rapide des travaux de réparation de toutes ces imperfections selon les normes et les règles de l'art faute de quoi, des sanctions seraient prises contre tout responsable défaillant. Il a aussi ordonné l'installation de caméras de surveillance le long des murs périphériques de cette université, pour mettre un terme aux jets de pierres sur les fenêtres et aux actes de vandalisme. Par la suite, le premier responsable de la wilaya s'est dirigé au chantier à l'arrêt de la clinique universitaire de médecine dentaire. Selon le recteur, Pr. Mourad Meghachou, les étudiants et professeurs dentistes qui recevront les patients, travailleront avec un personnel dentaire qualifié et les meilleurs équipements disponibles afin d'offrir des soins de première qualité. Sur place, le wali a exigé d'accélérer les procédures de cahier des charges pour le choix d'une nouvelle entreprise, afin de poursuivre les travaux de cette structure (taux d'avancement de 50%). Au niveau du pôle de médecine qui s'étend sur une superficie de 12.800 m2, des explications ont été présentées par le vice-recteur du développement, de la prospective et de l'orientation, Dr. Djawad Zendagui, et le directeur de l'école nationale supérieure de management et des sciences appliquées, Pr. Tayeb Rouissat, sur les 2.000 places pédagogiques et polycliniques dont les travaux totalement achevés ont été lancés en 2015. Selon Pr. Rouissat, « notre souhait est la levée du gel sur le projet de l'hôpital universitaire de 140 lits de Chetouane, pour permettre aux étudiants en médecine de 5, 6 et 7ème année de pratiquer leur cycle clinique de médecine. L'avenir de ce pôle universitaire de 2.000 places pédagogiques pour la faculté de médecine et l'école nationale supérieure de management et des sciences appliquées est hypothéqué si on ne réalise pas ce nouveau CHU qui fait l'objet de gel, sachant que Chetouane dispose d'un centre de lutte contre le cancer, situé dans la même zone que ce pôle de médecine ». En réponse aux préoccupations émises par ces deux responsables de l'université, le wali de Tlemcen a indiqué que « l'Etat a décidé le gel sur de nombreux projets relevant de plusieurs secteurs y compris de la santé dans plusieurs wilayas depuis quelques années, pour ne citer que le CHU de Chetouane. Le gouvernement a déjà décidé de lever le gel sur un grand nombre de projets. Il sera de même pour ce projet du CHU avec 4 ou 5 autres CHU du pays ».