Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a échangé, dimanche, dans un entretien téléphonique, les vœux avec le président de la République française, M. Emmanuel Macron, à l'occasion de l'avènement du Nouvel An, indique un communiqué de la présidence de la République. «Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a échangé, ce jour, dans un entretien téléphonique, les vœux avec son homologue M. Emmanuel Macron, président de la République française, à l'occasion de l'avènement du Nouvel An», indique la même source. Soulignant que l'entretien a, également, été l'occasion pour les deux présidents d'évoquer «la visite attendue du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en France, ainsi que les relations bilatérales». Rappelons que le Président Tebboune avait déclaré, en août dernier, que sa visite d'Etat en France était «toujours maintenue, mais dépendait du programme de l'Elysée». Dans ce même contexte, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a révélé, dans un entretien accordé à la plateforme de la chaîne qatarie Al-Jazeera', Atheer, diffusé jeudi 25 décembre, que les deux parties ne sont pas parvenues à un accord sur «cinq lourds et grands dossiers», assurant dans ce sens qu' «on travaille dessus». M. Attaf a cité dans ce cadre les dossiers de la mémoire, la mobilité des personnes, la coopération économique, les essais nucléaires français dans le Sahara algérien et la restitution de l'épée ainsi que le burnous de l'Emir Abdelkader. Ajoutant que durant cette visite d'Etat en France, le Président Tebboune «voulait se rendre au Château d'Amboise où était emprisonné l'Emir Abdelkader». Mais, a-t-il expliqué, «les autorités françaises ont refusé, comme elles ont refusé de restituer l'épée et le burnous de l'Emir Abdelkader, arguant la nécessité d'une loi». Et les deux pays «ne sont pas parvenus à un accord» concernant le dossier des essais nucléaires français dans le Sahara algérien et ses effets sur les populations et l'environnement dont la proposition par la partie algérienne de la création d'un fonds d'investissement de 100 millions de dollars, qui n'a pas fait l'objet d'intérêt par la partie française, a souligné M. Attaf. Prévue pour les 2 et 3 mai 2023, la visite d'Etat de Tebboune à Paris, même s'il existe des complications sur sa voie, reste, ainsi, toujours d'actualité.