Une bonne nouvelle qui augure d'une bonne année pour l'agriculture et les réserves d'eau. Contrairement, à l'année passée, caractérisée par une faible pluviométrie jusqu'à provoquer un stress hydrique, conjuguée aux caprices climatiques comme ces fortes chaleurs du mois de juin qui ont négativement influé sur les rendements agricoles. Même les fruits et les cultures saisonnières ont pâti de cette situation. Il s'agit des vignobles, des pastèques sans oublier la tomate dont les rendements ont été qualifiés de catastrophiques. Une année à mettre aux oubliettes. Les réserves d'eau que ce soit pour les nappes phréatiques, les retenues collinaires et les différents barrages surtout celui de Cheffia, ont vu leurs niveaux d'eau baisser fortement. D'où les rationnements conséquents dans la distribution de l'eau, avec des fréquences se situant entre quatre jours jusqu'à une semaine par endroits tant à Annaba qu'à El Tarf. Mais, depuis la fin de l'été, les précipitations se sont multipliées. Ces dernières quarante huit heures, ce sont les flocons de neige qui ont fait leur apparition. Sur les hauteurs du M'Sid, dans la commune de Bouhadjar, entre les wilayas d'El Tarf et de Souk Ahras, la neige a recouvert de vastes espaces. Un spectacle que n'ont pas manqué d'aller observer de plus près, à partir de la RN 82, de nombreuses familles. C'est la même chose sur le Mont El Ghora qui culmine à 1.150 mètres d'altitude dans la commune frontalière de Bougous. Un spectacle à couper le souffle pour les amateurs de randonnées pédestres. La fonte des neiges qui se fait doucement aura pour avantage d'alimenter les sources d'eau naturelles et les différents cours d'eau. La neige comme la pluie, avec cette cadence alors que la saison hivernale n'est qu'à mi-chemin, sont de bon signes pour l'agriculture et les besoins en eau des populations sans oublier l'industrie.