Une copie d'une correspondance signée par le délégué de la ligue des droits de l'homme de la wilaya d'Aïn-Témouchent, a été adressée en date du 03/03/2011 à M. le directeur de l'Office de la Promotion et de la Gestion Immobilière (OPGI) de la wilaya d'Aïn-Témouchent, avec ampliations destinées à Mme le Wali, M. le Chef de la daïra d'Aïn-Témouchent et les représentants des différents organes de la presse écrite. Par cette copie, le délégué met en cause le directeur de l'OPGI au détriment du père d'une famille composée de 05 âmes en l'occurrence le nommé Abou Mohamed, né le 24/03/1968 à Aïn-Témouchent, ayant demeuré au lotissement n°47/93 cité « El Akid Othmane « nouvelle ville d'Aïn-Témouchent, de l'avoir expulsé du logement ayant appartenu à une tierce personne qu'il aurait bénéficié dans le cadre de l'attribution des logements sociaux locatifs, et que ce locataire aurait revendu la clef du logement en question au père Abou Mohamed qui se trouve, selon la lettre de la ligue des droits de l'homme dont le journal a reçu une copie, dans la rue, à la merci des aléas climatiques, alors que le premier locataire dit « légal », du fait qu'il détient les documents de l'affectation et de la location du logement, selon les informations recueillies. Cependant, la crise du logement qui affecte les citoyens contraint parfois les pères nécessiteux de trouver des logis par n'importe quel moyen pour faire loger leurs familles souffrantes de la crise du logement, alors certains font le beau temps et la pluie pour se procurer des logements au détriment des lois en vigueur. Rappelons que le pauvre Abou Mohamed, est également père d'une enfant Touria, née le 18 mai 2002 à Aïn-Témouchent, handicapée à 100%, suivant sa carte d'handicapée n°46/06/2891 délivrée par la direction de l'Action sociale. Selon les services de l'OPGI d'Aïn-Témouchent, il a été constaté une transaction illégale, ce qui a amené ces services à ester en justice le locataire illégal devant la juridiction compétente locale, et conformément à la loi en vigueur, l'OPGI a obtenu gain de cause, suivant une décision de justice mentionnant l'expulsion de tout occupant illégal dans le logement en question, par les voies d'un huissier de Justice .Cependant, cette famille expulsée souffre énormément depuis l'exécution du jugement d'expulsion du domicile qu'elle occupait. Rappelons que selon les services de l'OPGI, conformément aux dispositions du décret n°98/43 du 1er février 1998, le désistement n'est accordé que lorsqu'il s'agit d'un lien de parenté du 1er degré descendant répondant aux conditions d'octroi d'un logement public locatif à caractère social.