En dépit des grands moyens dont elle dispose, l'APC de Mostaganem reste sujette à une léthargie handicapante qui l'empêche d'opérer un quelconque changement tant attendu. Avec un budget de plus de 100 milliards de centimes, le staff dirigeant à la tête de l'APC n'a pas pu, en l'espace de trois années d'exercice, « démarrer ». Le commun des citoyens demeure éminemment sceptique quant à la capacité de son APC de se démarquer par rapport aux assemblées communales qui se sont succédé. Faute d'initiatives et de projets structurants à même d'asseoir un développement local, l'APC de Mostaganem patauge éternellement dans le bricolage, un bricolage qui semble avoir de beaux jours devant lui preuve en est les rares opérations entreprises jusqu'à ce jour à l'aide d'un bitume qui laisse à désirer ou encore l'interminable opération de pose de carrelage de piètre choix et de trottoirs. A part ces ouvrages, les élus locaux n'ont pas encore brillé par une gestion innovante et futuriste des affaires de municipalité et l'esprit d'initiative est hélas le grand absent et ce ne sont sûrement pas les routinières réunions de cette APC qui prouveraient le contraire. Selon les observateurs très au fait de la gestion de la collectivité, les trois années de mandature demeurent hélas une précieuse perte de temps mais également d'énergie et de budget dans le palmarès d'une ville de habitants qui rétrograde à grands pas, pour de nombreux citoyens l'exécutif à leur tête le P/APC ont bien failli à leur mission. Même les élus, toutes tendances confondues, sont unanimes qu'ils n'entrevoient pas de changement sur le terrain. La population, quant à elle, reste la plus pénalisée et paie de ce fait les conséquences de l'élection d'une PAC unique en son genre, déchirée et disloqué, qui risque de s'enfoncer encore plus dans les mois à venir.