Une importante rencontre sur le problème du foncier s'est déroulée, lundi matin, au niveau du siège de la wilaya d'Oran, regroupant tous les chefs de daïra et les présidents d'APC, a été présidée par le DRAG, M. Ahcène Aït Rabah. Les débats ont été centrés sur les problèmes de la délivrance des actes de propriété des terrains acquis auprès des agences foncières de la wilaya d'Oran durant les années 80. La rédaction des actes de propriété aux occupants est restée suspendue, a-t-on relevé, en raison des prix demandés par les agences foncières, des prix actualisés atteignant les quelque 40 millions pour un lot de terrain, acquis à l'époque à raison de 50 dinars le mètre carré. Les propriétaires ont contesté cette réévaluation, a-t-on entendu dire, exigeant leur acte de propriété estimant avoir déjà payé leur terrain. Les débats engagés sur ce problème n'ont pas abouti à une solution. L'autre problème qui risque de provoquer d'autres débats est celui concernant le nom à porter sur l'acte de propriété une fois qu'une solution aura été trouvée en ce qui concerne le prix à appliquer. Pour l'administration, l'acte devrait être établi au nom du premier attributaire, alors que la majorité des terrains ont changé plusieurs fois de propriétaire. Ce qui serait normal, c'est de reconnaître la qualité de propriétaire au dernier occupant. Très nombreux parmi les premiers attributaires ont revendu leur terrain sans l'avoir jamais vu, ni même su où il se trouvait. Beaucoup parmi ces premiers attributaires n'ont jamais eu l'intention de se fixer dans la wilaya d'Oran. D'ailleurs, ce sont les occupants actuels qui ont procédé à des constructions souvent onéreuses, pour y habiter en famille. En tous les cas, la séance a été levée en fin de matinée, alors que tout n'a pas été encore dit sur ce sujet qui ne semble guère facile à cerner. A signaler qu'après l'intervention de l'ensemble des présidents d'APC présents, évoquant chacun les problèmes rencontrés, sachant que 70% des propriétaires ne sont pas régularisés, le DRAG a demandé aux maires de Tafraoui, Gdyel, Bir El Djir, Sidi Chahmi et de plusieurs autres communes de se conformer à la loi édictée précisant les cas de régularisation du foncier.