Les mesures prises par les hautes instances du pays pour alléger la constitution des différents dossiers administratifs pour l'accès aux différents crédits et à l'insertion des diplômés dans le domaine professionnel et mettre un terme à la lenteur dont ces dossiers sont traités, a reçu un large commentaire favorable de la population de la wilaya de Tiaret. Ces mesures que les jeunes ont vivement apprécié, ne peuvent résorber le chômage ni apporter une solution définitive aux différents problèmes sociaux des citoyens cumulés pendant des années, ni au marasme social vécu par une jeunesse en effervescence. Elles sont loin de répondre aux vraies attentes de la population. Si, dans un contexte, ces mesures visent à améliorer la vie quotidienne du jeune citoyen, elles ont eu déjà certaines conséquences désagréables sur le cadre de vie de la population, dans la mesure où cette opération est tacitement assortie d'un allégement des mesures sécuritaires. Dans un autre, les vendeurs à la sauvette, profitant de ces mesures, se sont installés sur la chaussée. On ne parle plus de squattage des trottoirs, c'est au sujet de la chaussée que le problème d'occupation illégale se pose. A la place rouge au centre ville de Tiaret, devant « la medersa » et à la cité Volani, l'un des quartiers les plus fréquentés, l'usage des trottoirs par les piétons est pratiquement impossible ; des véhicules utilitaires stationnés d'une façon qui gène la circulation aussi bien pour les piétons que pour les véhicules. Le nombre de commerçants se multiplie d'avantage, certaines rues de la ville sont totalement squattées, à tout cela s'ajoute le non-respect des règles de conduite par certains automobilistes. Le marché informel prend de l'ampleur chaque jour, à tel point que le contrôle des vendeurs exerçant dans l'informel est devenu quasi impossible. Les autorités locales doivent d'ores et déjà prendre les mesures adéquates qui accompagnent l'évolution de cette situation avant qu'il soit tard.