Les chercheurs algériens établis à l'étranger veulent revenir dans leurs pays. Cette affirmation est du directeur général de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur, Hafid Aourag. «La demande de retour au pays est très forte», a-t-il souligné. Cette situation fait dire au directeur de recherche qu'à l'heure actuelle, il n'est plus question de parler de fuite de cerveau. «Le concept le plus approprié est la mobilité des chercheurs», nuance-t-il. Selon lui, pas moins de 1500 chercheurs ont formulé la demande d'équivalence à leurs grades et diplômes auprès de la Direction générale de la recherche scientifique pour pouvoir revenir au pays. «Nous sommes en train d'étudier les demandes cas par cas. Nous leur offrirons des possibilités d'être en même temps dans des centres de recherches et dans les universités. Jusqu'à présent nous avons installé 100 chercheurs dans les centres de recherches», a-t-il fait savoir.