Ils sont, au total, 1.112 contractuels (655 éboueurs, 57 chauffeurs de camions et 400 agents de sécurité) qui auront droit à une permanisation. Une réunion de travail a été tenue récemment au siège de l'hôtel de ville pour régler le dossier de ces 1.112 contractuels avant la fin du mois en cours. Des centaines de contractuels qui exercent depuis plusieurs années dans les différents services de cette collectivité locale, pourront bénéficier prochainement de la régularisation de leur situation. Le plan de gestion du personnel, de la mairie d'Oran, rejeté à plusieurs reprises depuis 2003 par la fonction publique, a été finalement approuvé, a-t-on appris hier de sources syndicales. La priorité sera donnée au recrutement intérieur des contractuels selon des critères précis: ancienneté, qualification et situation familiale. La fonction publique avait émis plusieurs réserves au plan de gestion de la mairie. Il a fallu l'intervention du nouveau wali pour débloquer la situation. La cause serait le «scandale des éboueurs». Des dizaines de cadres de cette collectivité locale ont été recrutés en tant qu'éboueurs pour bénéficier des différentes primes alors qu'en réalité ils exerçaient dans des services administratifs. Une commission ad hoc a été installée pour examiner au cas par cas les dossiers des contractuels concernés. La mairie espère aussi lancer, dans les prochaines semaines, un concours pour le recrutement extérieur de 500 travailleurs dans le but de renforcer ces services notamment la DHA. La mairie d'Oran a perdu 8.513 postes budgétaires et 857 postes de promotion de la période allant de 2003 à 2008 en raison du rejet par la fonction publique des plans de gestion du personnel.