Une guerre intestine s'est déclarée à la Mohafadha de Tiaret entre deux élus du vieux parti. L'un a été installé à la tête du bureau de la Mouhafadha de Tiaret. Quelques jours après il fut démi de ses nouvelles fonctions par le secrétaire général du FLN suite à un courrier adressé à la direction politique du parti, rédigé par un inconnu au nom du Mohafedh en lequel il se déclare incapable de gérer les affaires du parti à Tiaret. Cet élu sillonne les 42 communes de la wilaya pour solliciter le soutien de la société civile et s'est rendu au siège national du parti pour faire un démenti au contenu de la lettre. L'autre menace de déballer un dossier par lequel il peut nuire à son antagoniste et lui reproche d'avoir facilité l'octroi des marchés à ses proches à travers les 42 communes que compte la wilaya, selon des sources concordantes. La convoitise du poste de Mohafedh par les deux élus est à l'origine de l'affrontement survenu juste à l'approche des échéances électorales de 2012 pour occuper une place confortable au sein de la formation de Belkhadem et lui permet l'élaboration des listes des candidats aux prochaines élections locales et législatives. Cet affrontement dit « autodestruction » mène à une inévitable explosion d'un scandale dans la Mohafadha dans la mesure où toutes les entreprises qui ont un plan de charge « gonflé » sont en leur quasi-totalité gérées par des fils ou des proches parents des élus, d'où aucun d'eux n'est irréprochable. La belligérance continuera-t-elle longtemps ou une simple médiation, et tout rentrera dans l'ordre ? De toute manière, un consensus quel qu'il soit préservera l'intérêt des belligérants.