Les saisies record se poursuivent, et les bilans sont alarmants, ce qui témoigne de l'ampleur de ce fléau qui se déverse sur cette région du sud ouest de notre pays. Une telle situation dramatique ne cesse d'amplifier l'inquiétude des autorités de cette région qui ont tenu à le partager avec le citoyen de cette région lors des portes ouvertes qui se sont tenues dans la wilaya de Bechar. Le 3ème commandement de la gendarmerie nationale, a mis l'accent su ce phénomène, qui ne cesse de prendre de jour en jour en Algérie des dimensions hors normes et menace la société. Les saisies se multiplient et les forces de sécurités ne lésinent pas sur les moyens pour mettre toutes les chances de leur côté dans cette région, ainsi que les nombreuses actions engagées, par les éléments de la gendarmerie décidés à cibler dans leurs ensembles les cartels de la drogue. Les prises en quantité, qui dépassent tout entendement, démontrent que le trafique s'est étendu bel et bien, dans la vallée de la Saoura et à une grande échelle de par l'ampleur jamais égaler. La drogue dans toute cette région, coule à flot et déferle, sans outre mesure et dans le pays, qui n'en demeure pas moins, pour être touché de plein fouet par ce fléau. D'autres régions sont également touchés par le déversement continu de ce poison sur nos rivages du nord du pays, plus de 34 tonnes de kif traité, ont été rejeté par la mer sur les plages de la wilaya de Ain Témuochent rien que durant les 4 premiers mois de cette année. Dans ce contexte il convient de souligner que cette région frontalière est devenue une terrain propice, voire une guerre non déclaré que livrent les services de sécurité sans relâche et sans merci aux trafiquants, Aujourd'hui les narcotrafiquants ne reculent devant rien et n'abandonnent pas si facilement, même devant les forces de sécurité ou des gardes frontières, pour faire transiter des quantités importantes de kif traité. Pour ces narcotrafiquants il est clair, qu'ils sont décidés et ne sont point intimider, par les gardes-frontières, à présent ils sont devenus dangereux et agressif, ils défendent leurs trafic au prix de leurs vies et celles des autres . Ils sont aussi en possession d'un véritable arsenal de guerre, pour s'opposer aux forces de la gendarmerie nationale et aux gardes-frontières. C'est en tout cas la situation qui prévaut dans la wilaya de Bechar, où les accrochages et Les échanges de tirs nourris entre les forces de la Gendarmerie nationale et les contrebandiers sont devenus presque quotidien ; décidés à investir le terrain et faire de cette région une plaque tournante, utilisant s'il le faut des FM et des kalachnikovs, les narcotrafiquants tentent le tout pour le tout dans le seul but de percer le dispositif de sécurité mis en place. Cependant de cette guerre non déclarée, il ressort que des saisies très importantes à la frontière ouest du pays, ont été réalisées par les forces de sécurité et une très importante quantité de kif traité, a été découverte dans la wilaya de Bechar durant le seul premier trimestre 2009 et qui s'élève à plus de 12 tonnes ! Ce qui représente 90% du bilan national qui se chiffre à 15 tonnes pour ce seul premier trimestre de l'année. Soit une augmentation de 213% par rapport à l'année dernière, affirment les experts du narco trafic et a permis l'arrestation pour rappel une dizaine de personnes impliquées dans le trafic de stupéfiants, selon le 3ème commandement régional de la Gendarmerie nationale. Pour lutter contre ces hordes sauvages, la même source laisse entendre, qu'un vaste dispositif de prévention et de lutte contre les réseaux de trafiquants et de contrebandiers, qui sévissent et activent le long de la bande frontières du sud-ouest du pays, sera mis en place et qui s'inscrit dans le cadre des opérations non stop et sera renforcé, par une centaine de nouveaux postes frontaliers. Selon toujours le commandement de la Gendarmerie nationale, ces postes seront ouverts tout le long de la bande frontalière, afin de renforcer la surveillance et le contrôle de cette grande région ou les narcotrafiquants écument, souvent avec l'appui de la population locale. La nouvelle stratégie vise aussi à renforcer les patrouilles dans les jours à venir au niveau des axes principaux empruntés par les narcotrafiquants, en particulier la bande frontalière allant de Naama jusqu'à Tindouf, en passant par Bechar. A cet effet les gendarmes seront équipés de moyens matériels des plus sophistiqués et seront équipés de manière à être prêt à cette guerre non déclarée dont ceux de la vision nocturne, ainsi que d'un appui aérien plus important afin d'être préparé au mieux, ce qui indique que l'état, la gendarmerie, les gardes frontières ont bien l'intention de gagner les prochaines batailles pour la lutte contre la drogue et qui promettent d'être acharnées, contre les cartels. Bechar Inquiétudes pour l'hygiène de Hai El Karma
Les habitants de Hai El karma un quartier populaire, s'inquiètent et s'interrogent sur leurs états de santé, suite à l'apparition de plusieurs parasites biologiques, tels que les moustiques, sans oublier les odeurs nauséabondes qui se dégagent, les allergies respiratoires les démangeaisons et même le risque de morsures des scorpions, qui pullulent. Cette situation a pris de l'ampleur en matière de saleté, et les détritus s'amoncelles, pour devenir une décharge, ou l'on entassent pèle mêle tous les déchets entre autres ceux des matériaux de construction. Une situation dégradante qui envenime le quotidien des habitants et l'environnement en général. Ce quartier souffre depuis longtemps, à cause des parcs pour fabrication de brique et de parpaing. Il nous a été signalé que le dit parc abrite aussi un grand nombre de chiens 40 approximativement. Ces chiens que mangent-ils ? Sont ils vaccinés? Quelle est aussi leur utilité dans ce parc. Ces chiens hurlent la nuit et font appel aux autres chiens errants. Le deuxième cas, est l'élevage des moutons qui se fait dans un garage, qui leur sert d'abri pour l'engraissement, cela est t-il possible dans une cité. Les habitants de ce quartier ont signalé plusieurs fois cette situation au maire, mais il n'a rien fait et la situation reste toujours telle qu'elle est, voire empirée. L'été approche, et la santé des habitants est menacée par l'inertie de certains responsables qui semble fermer l'œil et jouer l'ignorance. La semaine dernière le P/APC a lancé à la radio locale qu'il prendra des mesures pour sanctionner ces personnes qui sont contre l'hygiène et qui dérange la société, afin de mettre fin à cette calamité, à savoir dans toute la commune de Bechar afin de garantir la santé de tous.
Bechar
Troisième édition du festival culturel national de la musique Diwane
Sous le haut patronage de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, la wilaya de Bechar, organise la troisième édition du festival national de la musique Diwane. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation a eu lieu le 1er mai à 22h00, au stade Ennasr (ex-stade des Pères) en présence de M. Azzedine Mechri, wali de Bechar, ainsi que les autorités de la wilaya. Le style Gnaoui, cette année, a changé de nom on l'intitule le Diwane pour cette troisième édition Les Becharis n'ont pas raté ce rendez-vous de la première soirée qui s'est déroulée sous un climat printanier et une ambiance sécuritaire. Le coup d'envoi de l'ouverture a été donné par le directeur de la culture de la wilaya de Bechar. Les festivités dureront du 1er au 6 mai courant. Ce Diwane, regroupera les différentes troupes des wilayas du pays : Naama (Gnawa Mecheria),a fait le levé de rideau de diwane, Ghardaia (Dendoune), Ain-Temouchent (Bilalia),Bechar ( Noujoum Saoura ), Bechar ( Bechar-2), Annaba ( Foursene el Djanoub), Annaba ( Lotfi double Canon), Skikda (Club-21), Tizi-Ouzou (Gnawi Berbère), Oran ( Tourat Gnawa), Alger (Diwane Dzaïr), Setif (Mirage), Biskra (Merzoug), Médéa (Chihab), Alger (Mohamed Rouane), ( Gnawa Rihet Lebled), Adrar (Ahalil) Tlemcen ( Ouled Lala Maghnia), Sidi-Bel-Abbès (Maalem Maazouzi), France (Djamel Laroussi), des soirées sont programmées à 21 heures durant le temps des festivités . Il est à noter que quelques troupes se déplaceront pour des soirées dans les communes de Kenadsa, Taghit, Béni-Abbès et celle de Mogheul. Par ailleurs, la Maison de la culture abritera des conférences, qui seront programmées durant les matinées par des thèmes, qui porteront sur la musique, pour démontrer que le diwane constitue une source d'inspiration spirituelle. Le Diwane est un rite confrérique et un patrimoine immatériel en Algérie. Cette musique retrace la tradition de la région, avec la modernité, c'est aussi l'expression manifeste du Diwane qui est en quelques sortes le langage du corps, à savoir mouvement accompagner des couleurs de possession ou de libération, pour s'exprimer profondément et met l'individu en transe. Le Diwane ou bien Gnaoui algérien, fait partie des rites et des coutumes de l'africanité et de sa musicalité qui est le patrimoine de toute l'Afrique historique et ethnologique ainsi que sa civilisation et ses arts populaires qui révèlent un esprit culturel, par le message à travers ses sonorités vocales et musicaux dans le rythme. Il exprime certaines douleurs exaltées de l'héritage, du Gnaoui, qui vient du mot Guinéen qui est la source de cette musique selon les maîtres de cette vocation culturelle sublime dans le passé de l'histoire africaine. Aujourd'hui le Diwane a trouvé ses repères, dans la musique universelle et se marie avec toutes les autres musiques, tel que le karkabou (grandes castagnettes en métal en forme d'un grand huit) et un instrument de musique à cordes, le Goumbri, qui est une caisse parallélépipède en bois couverte, avec des cordes en boyaux de taureau et un manche qui est bariolée avec des objets symbolisant plusieurs choses, représentant des valeurs culturelles dans leurs qualités absolues. Le commissaire du festival Zaïdi Houcine a précisé que la musique Diwane a connu un grand développement musical de mixité et de métissage avec toutes les musiques contemporaines pour mettre en relief cette ancienne musique qui est identitaire à l'Afrique. Aujourd'hui elle s'est universalisée et modernisée par des instruments musicaux qui transforment le son musical Diwane en une musique psychédélique, synthétisée et solfiée en partition musicale dans les grands orchestres les plus connus dans le monde entier. La musique Diwane marque la période culturelle d'ethnomusicologie de toute l'Africanité et l'universalité musicale.