Voilà, trente quatre années après l'avènement du plan comptable national (PCN), reflétant plus fidèlement l'expression et les objectifs d'une économie administrée et appliqué dans une économie de marché, les entreprises algériennes se mettent aujourd'hui à l'heure des normes comptables internationales et se dote d'un nouveau système comptable et financier (NSCF) plus conforme au cadre conceptuel d'une économie ultralibérale. C'est là, une étape particulière d'une importance révolutionnaire pour les entreprises algériennes de s'insérer dans le mouvement international d'harmonisation et de normalisation de leur comptabilité pour l'amélioration des relations dans le contexte de la mondialisation et de notre option à l'économie de marché. En effet, ce nouveau système aux normes comptables internationales, s'inscrit dans le cadre de la réforme comptable, entrée en vigueur depuis le 01/01/2010 et instituée par la loi 07- 11 DU 27/11/2007, est venue remplacer l'ancien plan comptable national (PCN).Dans le cadre de cette réforme, tous les regards se braquent en cette période sur : la clôture des comptes annuels au 31/12/2010, marquant la naissance du premier bilan comptable selon les nouvelles normes universellement reconnues les rapports du commissaire aux comptes sur la vérification, la certification et du rapport spécial sur le passage du PCN au NSCF qui doit être sanctionné pas l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire et enfin la tenue des assemblées générales des actionnaires dont le délai réglementaire le 30/06/2011 pour adopter les comptes sociaux. Mais la réalité du terrain est bien plus autre notamment la compatibilité de nos entreprises reste cependant encore statique et au stade d'une fonction remplissant un rôle usuel. S'avère ainsi un processus complexe et long pour s'assurer de la transition qui s'impose de l'ancienne comptabilité selon le PCN vers le nouveau système comptable et financier(NSCF). En effet, Il s'agit de refléter le plus fidèlement la situation économique et financière plus conforme au cadre conceptuel du NSCF et des normes comptables internationales, en effectuant des travaux comptables et d'inventaires touchants tous les aspects de gestion de l'entreprise. Comptablement parlant, ce premier bilan de cette réforme s'annonce beaucoup plus difficile que prévu. Car, il exige une nouvelle culture comptable et un travail technique important s'imposent pour clarifier les comptes, l'évaluation des actifs et des passifs à la juste valeur par référence aux prix du marché, afin de normaliser notre comptabilité nationale aux normes comptables internationales et s'inscrire efficacement dans le processus d'intégration à l'économie internationale. On doit ainsi procéder par une revue systématique et critique par une application rétrospective du NSCF pour la comptabilité 2009 devant être suffisamment décortiquée, expliquée, retraitée par nature et destination pour assurer la réouverture au 01/01/2010 ainsi, tout ce qui a été fait durant l'exercice comptable 2010, doit être contrôlé, comptabilisé, analysé, régularisé et transposé pour avoir des comptes de l'entreprise fiables, transparent et actualisés avec la réalité économique et plus conforme avec le nouveau mode opératoire de présentation des états financiers. Il s'agira donc, de permettre à notre pays de fonctionner selon un nouveau système comptable et financier aux normes comptables internationales, dites IAS / IFRS, et non comme étant un plan comptable ou une nomenclature de comptes à des fins d'imputation. Il faudra donc du temps pour espérer une bonne application de cette réforme de la comptabilité nationale. Plus adaptée à la nouvelle économie et aux nouvelles règles et techniques comptables. Face à ces normes reconnues au niveau mondial, l'entreprise Algérienne est contrainte de tenir une comptabilité de qualité, d'harmonisation et de normalisation de dimension internationales. En fait, c'est un outil de grande professionnalisation dans les domaines de gestion et d'analyse moderne au service de l'économie algérienne. Cela souligne tout l'intérêt accordé à la gestion comptable des entreprises où une nouvelle conception consacrant la primauté de l'économie et de la finance. Et répondant aussi aux besoins des investisseurs, des actionnaires et des banquiers. D'où une nécessaire prise de conscience des organes statutaires de gestion et d'administration pour effectivement penser aux problèmes de bonne gouvernance de nos entreprises. A cet effet, un besoin nouveau se manifeste : celui d'être bien renseigné, bien conseillé et bien outillé, afin de diriger, gérer, contrôler et enfin assurer la bonne santé d'une entreprise. Mais, cela pose la question de la formation continue qui mérite d'être entreprise au profit des comptables notamment pour s'imprégner et de se familiariser des règles et mécanismes régissant l'économie et la finance internationales. Ainsi, l'Algérie opte aujourd'hui, pour une nouvelle conception comptable comportant une multitude de normes comptables européennes (IFRS) et anglo-saxonnes (IAS), ceci est d'une extrême importance en sachant que ces dernières sont appelées à changer profondément la comptabilité nationale et par ailleurs cette conception nouvelle est fondée sur une approche économique et financière, imposant ainsi de placer le NSCF au cœur de la gestion de nos entreprises et vise aussi, une influence inévitable sur l'économie de l'Algérie ainsi que sur les pratiques comptables et financiers de nos entreprises. Voire de modifier complètement les traditions, les procédures et systèmes de gestion actuels, car réformer c'est : développer, moderniser et enfin rendre plus performant et transparent. Sommairement, Le NSCF sur la structure qu'il s'appuie, comporte des normes comptables internationales aux nombres de : IAS/40 (international Accouting Standards), et en IFRS/07 (international Financial Reporting standard) et composé d'une nomenclature de comptes dite plan comptable, structurés en sept classes permettant la production des états financiers (Bilan, compte résultat, le tableau des flux de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres) l'ensemble fondé sur : a) Des principes comptables sur la base de huit à savoir : comptabilité d'engagement – intelligibilité-fiabilité-coût historique –continuité d'exploitation-pertinence-comparabilité-prééminence. b) des normes comptables : portent sur les règles d'évaluation et de comptabilisation des actifs, des passifs, des charges et des produits ainsi le contenu et le mode de présentation des états financiers. En somme, permettant de renseigner la situation financière, la performance et la variation de la situation en général de l'entreprise conduite dans quatre objectifs économique-juridique-fiscal et contrôle (interne et externe). Il faut dire, que cette réforme de la comptabilité nationale, sera marquée donc, par le passage d'une comptabilité générale vers une comptabilité financière selon le nouveau système comptable et financier (NSCF) aux normes internationales où tout particulièrement un travail important et considérable à concrétiser sur le terrain entre les comptes de l'entreprise et la réalité économique associée aux normes comptables internationales doit être fait. Afin de normaliser la comptabilité nationale qui est désormais en interface internationale. Des efforts importants doivent être entrepris pour assurer évidemment ce premier bilan comptable aux normes européennes et anglo-saxonnes. D'où, il faudra à notre sens, commencer par mettre un nouvel ordre de gouvernance, car le NSCF, ne peut se concevoir en dehors d'une réforme importante de l'entreprise algérienne qui suppose une organisation économique plus ouverte et transparente, pour mieux asseoir et s'insérer dans ces nouvelles normes mondialement reconnues. I l sera exigé qu'on œuvre à donner une dimension internationale à la comptabilité de nos entreprises et par voie de conséquence son évolution mondiale et de ses enjeux dans l'économie de marché. C'est donc bien là, un important apport à placer au centre d'une gouvernance plus compétente des entreprises algériennes, car il s'agit d'un excellent indicateur de l'évolution de l'économie notamment d'établir des perspectives et d'analyser des conjonctures économiques et financières et ce de par le lien qui existe entre le NSCF et l'économie. En effet, il est conçu pour assurer une réelle transparence des entreprises en fournissant des informations qui appuieront l'action économique, financière, la prise de décision de gestion dans les aspects tactique et stratégique .Cependant, la réforme de la comptabilité nationale doit impliquer tous les acteurs de l'environnement immédiat de l'économie et de la finance et ce en vue de bien appréhender les nouveaux enjeux de l'entreprise algérienne notamment du lien qui doit exister entre la réforme comptable et la gestion, l'économie, les actionnaires, les investisseurs, et enfin le contrôle légal des comptes sociaux des entreprises (commissariat aux comptes) voire élargi aujourd'hui à l'inspection générale des finances (IGF)et la cour des comptes. Il va sans dire que l'entreprise algérienne, est soumise à rude épreuve du NSCF aux normes internationales et de nouvelles exigences de contrôle. C'est très important à souligner dans un contexte mondial ouvert. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour un nouvel ordre comptable aux normes internationales de nature à permettre à nos entreprises de perfectionner leur management et leur contrôle interne selon les règles et mécanismes capitalistes et sans lesquels la réforme comptable en question aurait une portée limitée et qui ne veut rien signifier dans la globalisation de l'économie et de la finance. Ceci, appelle l'attention de nos dirigeants économiques à consacrer la réorientation qualitative de l'organisation et de valorisation de l'activité économique des entreprises. En effet, face aux nouvelles mutations économiques, la nouvelle donne internationale caractérisée par une économie globalisée dont l'entreprise Algérienne doit s'inscrire à un ensemble de conditions et de valeurs, et ce afin de parvenir à assurer, aujourd'hui son ouverture économique et par voie de conséquence assurer sa pérennité et la bonne gestion de ses actifs en normes comptables internationales. Dans cette nouvelle approche aux normes universelles à forte économie de marché, on ne peut gérer une entreprise si on ne sait pas comment fonctionne une économie mondiale.Elle est liée à la problématique du passage du plan comptable national (PCN) au NSCF. Effectivement, il s'agit bien de deux comptabilités totalement différentes, de cultures comptables et économiques. Il devient donc vital pour nos dirigeants économiques et gestionnaires à jouer un rôle beaucoup plus dynamique et à avoir une saisie nette des règles et des mécanismes internationaux, afin de pouvoir se positionner et définir une stratégie d'adaptation et d'insertion dans cette nouvelle donne internationale, si l'on sait pour une majeure partie de nos entreprises est dépourvue d'une organisation suffisamment cernée dans sa dimension comptable, financière et transparence, et restant bureaucratisée et encombrante. Mais ceci, est tributaire d'une politique d'intelligence économique, d'une bonne prise en charge des compétences et des pratiques du droit des affaires qui plaident justement pour une économie d'entreprise moderne. Il s'agit ainsi, de parvenir à élaborer une stratégie cohérente fondée sur le concept de la micro-économique et selon laquelle la comptabilité est désormais une technique quantitative de gestion et une conception d'idées qui répond surtout à une vision économique et un nouveau management tranchant avec la conception statique caractérisant le plan comptable national (PCN) qui datait de l'époque socialiste. Un mode de gouvernance qui est resté fermé sur lui-même avec une norme nationale sans évolution, à savoir : Le bilan paraît à notre sens bien maigre. En effet, l'Algérie n'était pas dotée de normalisations comptables universelles, alors que, la comptabilité a évolué au plan international notamment, pour beaucoup de pays ont opéré des normalisations comptables avec l'évolution des mutations politico-économiques, le PCN n'a ni professionnalisé la gestion des entreprises, ni avoir généré des professionnels en comptabilité plus proche de la micro-économique c'est dire donc, nos entreprises n'ont que peu évolué dans la pratique de la gouvernance économique et financière. Ceci dit, il est indispensable qu'on développe une comptabilité des sociétés créative et normative. Elle doit constituer l'élément central de cette réforme, car il n'est pas facile d'appréhender les normes comptables internationales dans l'application du NSCF qui nécessite une culture économique et de connaissances techniques élevées, parce que nous croyons fermement à notre métier de comptable et à son évolution au service de l'économie d'entreprise. Encore que, la comptabilité est la fonction la plus importante et la plus utilisée au niveau mondial et sur laquelle repose la gestion et le contrôle légal des entreprises. En somme la comptabilité doit constituer une arme en puissance du management, voire la conscience et la mémoire de la gestion des entreprises. C'est pourquoi, nous favorisons le langage comptable et financier afin de promouvoir la place et le rôle da la comptabilité devant plaider l'économie et la transparence répondant à la problématique qui est tout indiquée aujourd'hui à savoir la gestion, l'usage et le contrôle de l'argent voire encore à deux questions fondamentales d'où vient l'argent ? Où va l'argent ? En somme la maîtrise et le contrôle des capitaux dans les circuits du marché et de la bourse des valeurs. C'est dire, tout l'intérêt qu'il faudra accorder dans l'application du nouveau système comptable et financier (NSCF) pour moraliser la culture économique et l'esprit d'entreprise afin de valoriser la gestion et impulser le progrès en général orienté vers le management de rang mondial. Il sera ainsi, nécessaire de se pencher sur les questions ci-après qui s'inscrivent dans l'intérêt d'une saine gestion économique et financière des entreprises dans la nouvelle économie. Pour cela, la comptabilité aujourd'hui, doit se traduire sur le terrain nécessairement pour l'optimisation du profit par la rentabilité des capitaux, sécurité financière, juridique et transparence des activités des entreprises. C'est pour toutes ces raisons, rendant urgent : • La réforme globale de l'entreprise, afin de mettre la gestion et le contrôle de nos entreprises en conformité de cette nouvelle donne internationale (NSCF) qui privilégie les règles et mécanismes de marché. • La réhabilitation et l'adaptation de la fonction financière et comptable aux nouvelles réalités économiques et juridiques de l'entreprise Algérienne, qui permettent à celle-ci de jouer son vrai rôle dans l'entreprise. • La normalisation comptable au niveau mondial et régional. • L'élaboration de plans comptables professionnels (adaptés à chaque secteur ou chaque entreprise) •L'élaboration d'un plan comptable communautaire dans le prolongement du NSCF en perspective d'un marché unique des pays de l'UMA ou la Zone Arabe de libre échange (ZALE). •La réflexion à engager pour un plan comptable analytique réfléchie avec le plan comptable général dans le but évident la détermination et l'analyse des coûts et prix de revient comme étant un objectif déterminant dans l'application du NSCF. •La mise en place d'un observatoire de la profession comptable en entreprise au service de l'économie et le conseil national de la comptabilité (CNC). •La valorisation de la ressource humaine en capital, en se basant sur l'évaluation et la validation de l'expérience, facteur clé dans cette réforme et dont il y a également le statut légal et réglementaire du comptable d'entreprise à faire valoir aujourd'hui dans l'organisation des entreprises algériennes. •Le Feed-back à instaurer entre les structures gestionnaires et la structure finances et comptabilité •La mise en place d'une politique interne des prix de transferts au sein des groupes de sociétés •Promouvoir l'intelligence économique et l'ingénierie financière au sein de nos entreprises. •La mise en place d'un système budgétaire normalisé aux normes IAS/IFRS. •La mise en place d'un système d'information et de contrôle de gestion normalisé aux normes IAS/IFRS. •La communication financière à instaurer dans l'entreprise. Il n'en demeure pas moins qu'il ne faut pas rester insensible à cette réforme pour instaurer un nouvel esprit et une nouvelle culture dans ce passage d'un système comptable national à un système comptable aux normes universelles. En effet, l'organisation de l'entreprise Algérienne va davantage changer avec les implications de la mondialisation dont les nouveaux rapports s'opèrent sur les marchés qui intéressent et s'adressent à l'entreprise pour autant également plusieurs aspects de l'organisation et des ressources humaines devant être revus lorsqu'on sait que notre système actuel de gestion et de management diffère grandement de celui des pays développés. C'est là, le souci majeur où l'application du NSCF doit être perçue dans cette vision internationale de notre économie d'entreprise. Les organes de gestion de l'entreprise (conseil d'administration, l'assemblée générale des actionnaires…) sont seuls souverains dans tous les domaines économique et financier. C'est vraiment entrer dans l'exercice des pratiques universelles de l'économie de marché et des capitaux marchands. Plus important encore la mise en œuvre du NSCF est synonyme d'un changement profond pour l'entreprise Algérienne, totalement mondialisée. Le NSCF devient à la fois une nécessité et une occasion à ne pas rater pour se hisser au niveau mondial et ouvrant la voie d'une place dans le monde de l'entreprise. Mais à la condition que nos entreprises intègrent cette dimension comptable, langage universel du management dans leur stratégie. Il est devenu évident que nos dirigeants économiques, gestionnaires et comptables doivent s'inscrire non seulement juste assurer le passage du PCN au NSCF par simple basculement ou transposition de changement de numérotation de comptes , mais surtout de comprendre les objectifs et la nouvelle mécanique comptable notamment de saisir toute la portée du NSCF aux plans économique, financier, juridique et organisationnel en interface internationale Cela suppose donc, des compétences plurielles , de l'intelligence économique et de l'ingénierie financière dans le but de permettre à nos entreprises de mettre en valeur leurs activités. Dans ce processus de mise en œuvre du système comptable et financier, le management et le renforcement de la fonction comptable au sein de l'entreprise algérienne sont la priorité exclusive dans la réussite de la réforme comptable en Algérie et du développement du NSCF en entreprise. C'est ainsi qu'il faut placer le nouveau système dans son véritable contexte car, la préoccupation n'est pas tant d'aboutir encore une fois du passage de l'ancien (PCN) au nouveau (SCF), mais surtout son intégration par un nouvel esprit d'entreprise et son impact sur l'économie et le droit Algérien, qui n'est pas encore adapté à l'initiative économique et par conséquent l'acte de gestion doit obéir aux critères économique, financier et à l'obligation de résultats. Voire comme étant une exigence de la transparence et la démocratisation de la gestion des entreprises algériennes. En effet, les normes comptables internationales sont élaborées dans un langage complexe et résultent d'un apprentissage long ce qui pourraient rendre plus difficile et complexe l'interface avec le droit commun Algérien , comme étant un objectif déterminant de l'application du NSCF notamment , les incidences économiques et financières : les prix, les produits et matières côtés en bourse, la consolidation des bilans pour les groupes, les transactions inter-filiales(sociétés mixtes et groupes de sociétés), les cessions d'actions ou parts sociales, les titres de participations, variation des taux de change, la mobilité des capitaux, méthodes de calculs des coûts et prix revient , l'inflation monétaire et prix, cotation des actions en bourse des valeurs, taux d'intérêts débiteurs, les impacts sur les activités économiques et financières qui résultent surtout de crises ou de récessions. Les dépréciations ou pertes de valeurs sur les actifs, pertes d'exploitation liées aux grèves, chômage technique. Tout cela conduit à une réévaluation, dévaluation ou une perte d'exploitation. Et doit être pris en considération pour la vérité des bilans comptables des entreprises et des rapports de gestion des conseils d'administration. Sans quoi, l'entreprise aboutie inévitablement à de faux résultats et de mauvaise gestion. Il apparait ici , la nécessaire prise de conscience pour parvenir à améliorer aujourd'hui la gouvernance de notre système politico-économique et financier pour avancer notre économie d'entreprise vers une ouverture sur le monde économique à la lumière des évolutions internationales et surtout à remédier la problématique de gestion et de gouvernance de nos entreprises. Mais aussi, de la fiabilité des informations économiques et financières comme composante majeure dans la gestion et la transparence des entreprises et qui constituent aujourd'hui, une contrainte pour l'attractivité des IDE. Le NSCF ouvre ainsi la voie pour améliorer et développer le management des entreprises Algériennes dans la nouvelle économie. Mais, peut à notre avis susciter de nombreuses préoccupations et divergences quant à une bonne jonction. Adapter le cadre conceptuel du nouveau système comptable et financier en harmonie avec le droit et l'économie d'entreprise, en matière de relations entre les entreprises et les institutions de l' Etat, qui n'ont que très peu évolué et ce qui présuppose un renforcement de l'économie d'entreprise qui doit intégrer pleinement le droit des sociétés avec pour objectifs d'améliorer la pratique des affaires. On espère à cet égard que les aspects qui relèvent du droit privé, fiscal et administratif soient mis en harmonie avec l'application du nouveau système comptable et financier (NSCF) et cela doit renforcer davantage l'entreprise Algérienne à hisser son niveau de progrès et de développement dans le processus en cours de restructuration organique, financière et par voie de conséquence assurer notre insertion à l'économie internationale. Il va sans dire, l'accent doit être mis sur la relation du nouveau système comptable et financier (NSCF) quant à sa nécessaire adaptation juridico-économique en matière de droit comptable et de méthodes d'évaluation et d'appréciation du risque managérial en rapport avec gestion et responsabilité pénale, car les entreprises publiques économiques (EPE) à capitaux marchands, n'arrivent toujours pas à exercer les règles et les mécanismes de l'économie de marché à l'instar de ce qui se fait pratiquement dans tous les pays européens et anglo-saxons. En clair, ceci amène à poser la problématique de l'acte de gestion pour un cadrage conforme au cadre conceptuel du NSCF aux normes financières internationales, et ce afin de concrétiser sur le terrain des objectifs du nouveau système comptable et financier, fondé justement sur la primauté de l'économie qui implique l'initiative, la décision et l'efficacité. Asuivre