Les redresseurs emmenés par le trio Salah Goudjil, El Hadi Khaldi et Mohamed Séghir Kara, ont décidé de faire un geste de conciliation en donnant leur accord pour participer à la prochaine session extraordinaire du comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) le 23 juillet prochain. Tous les membres du CC participeront sans exception à cette réunion afin de débattre des différentes questions et prendre les décisions adéquates, a indiqué ce parti dans un communiqué rendu public mardi. Le secrétaire général du parti du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, s'est réuni dans ce cadre avec le membre du comité central, M. Salah Goudjil, selon la même source, qui précise que « les partisans de ce dernier ont donné leur accord de principe pour prendre part à cette session extraordinaire » qui sera consacrée à un certain nombre de questions et au cours de laquelle seront abordées toutes les préoccupations exprimées au sein du parti. Il est également précisé dans le communiqué que M. Belkhadem avait présenté devant le bureau politique du parti un compte rendu de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Le bureau politique avait, en outre, procédé lors de sa réunion à « l'évaluation » de la quatrième session ordinaire du comité central qui s'était déroulée à Alger, et dont l'ordre du jour portait notamment sur les réformes politiques globales, ainsi que sur les décisions qui ont été prises et les résolutions élaborées. Par ailleurs, M. Belkhadem rencontrera à partir de mercredi les membres du groupe parlementaire du parti afin d'examiner avec eux la question du renouvellement ou de la prolongation des mandats des représentants du FLN au sein des structures internes de l'Assemblée populaire nationale, et ce, avant l'installation du groupe technique qui sera chargé de préparer la dernière mouture du document concernant les mesures relatives aux prochains rendez-vous électoraux. D'autre part, le communiqué rappelle que le FLN est partisan d'un régime semi-présidentiel qui octroie de larges prérogatives au Parlement, appelé à désigner le Premier ministre parmi la majorité parlementaire. Le parti du FLN a estimé enfin nécessaire de délimiter avec précision les prérogatives du président de la République et du Premier ministre.