Le citoyen Oranais continue à rencontrer des difficultés et contraintes dans certaines administrations sous tutelle de la wilaya, malgré les efforts déployés par le wali ces derniers temps. L'exemple de se faire délivrer un extrait de naissance, une fiche familiale, ou légaliser des documents, nécessitent un long temps, entre le guichet rédactionnel et le bureau du délégué signataire, alors pour un certificat de résidence, celui réservé à la délivrance du CNI ou du passeport l'unique signataire serait le maire ou l'officier de l'état civil délégué, donc à mesurer le temps qu'il faut consacrer si les signataires sont en mission de travail en dehors de leur bureau, à la daïra ou dans les guichets du siège de la wilaya, l'administré doit se réveiller de très bonheur pour pouvoir se mettre à la chaine et attendre parfois jusqu'à 8 heures trente l'arrivée des préposés. Le numérotage d'attente installé pour les guichets du siège de la wilaya n'est plus opérationnel, comme nous l'avons constaté. Dans un passé récent, et dans le but de vulgariser les textes réglementaires, notamment le décret n°86-30 du 18 février 1986 qui est venu compléter le décret n° 83-545 du 24 septembre 1983 afférent aux dispositions, à l'organisation et au fonctionnement des structures de l'administration générale de la wilaya. Pour cela il a été créé une inspection générale de wilaya. Instituée par décret N° 84-302 et 85-119 des 13 octobre 1984 et 21 janvier 1985, l'inspection générale était chargée, sous l'autorité du wali, d'une mission générale de contrôle du fonctionnement des services de la wilaya et de tous les organismes placés sous sa tutelle. Cette mission se situe en droite ligne des dispositions du paragraphe 3, chapitre 3 et titre 2 de la Charte nationale. L'inspection générale est dirigée par un inspecteur général assisté de deux inspecteurs. Elle a pour mission d'effectuer des enquêtes sur les conditions d'application de la réglementation relative aux activités des structures de la wilaya et des directives du wali. Cette inspection porte sur les hommes (vérification du niveau de compétence, de formation professionnelle, fonctionnement dans la hiérarchie ou le service…). Les textes et procédures (il s'agit de vérifier leur diffusion au sein de la structure, leur degré d'application, leur inadaptabilité, leur inexistence) L'organisation (vérification de l'existence d'un organigramme, son application, son adaptation, les conditions d'hygiène et de sécurité, etc ). L'inspection générale avait donc pour attribution, d'inspecter les services communaux, de daïra et de la wilaya en vue d'en apprécier les conditions d'organisation, de fonctionnement et l'exercice de leurs activités en proposant éventuellement des mesures tendant à assurer l'amélioration des services. Exercer des contrôles périodiques et inopinés dans les entreprises communales et de wilaya. Vérifier les conditions d'application de la réglementation édictée par l'administration centrale. S'assurer de la bonne exécution des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la bureaucratie et de l'amélioration constante des prestations servies aux administrés. Contrôler la réalisation des programmes locaux de développement sur les plans physique et financier. Elle est chargée, en outre, à la demande du wali, d'effectuer toute mission d'enquête rendue nécessaire par une situation particulière. Ce décret, avait apporté un soulagement aux administrés, constatation faite à cette époque par exemple la délivrance de la carte grise, ne dépassait jamais 48 heures. La wilaya avait aussi dans le cadre de la protection du pouvoir d'achat du citoyen, elle avait ouvert un bureau chargé de recueillir les doléances, suggestions et constatations formulées par les citoyens pour permettre aux agents concernés d'intervenir pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les consommateurs. Ces agents étaient également habilités à pallier les insuffisances, décelées dans le circuit de commercialisation au détriment du pouvoir d'achat du citoyen. La tâche de ce bureau était donc, de se rapprocher du citoyen et de répondre à ses doléances et propositions agissant pour son intérêt. Un numéro de téléphone publié et le bureau était ouvert aux citoyens en permanence. La réactivité de ce système serait bénéfique pour l'administration et pour ses administrés.