La prévention routière c'est bien, car les campagnes menées fréquemment par les services de la gendarmerie nationale et par la police sont très pertinentes quant à réduire le taux d'accidents de la circulation et de là à éviter d'alourdir la liste des morts et des blessés sur les routes. Mais la politique de la prévention ne doit pas avoir l'œil braqué exclusivement sur les comportements des automobilistes. La surveillance de cette partie de la chose est louable. Cependant, il reste à observer que le port de casque chez les conducteurs de deux roues semble ne pas faire partie de la prévention. Alors qu'à Mostaganem le nombre des accidents de motos est effroyable. D'autre part, ce qui est bizarre, les tracteurs à vocation agricole, ne répondant à aucune norme de sécurité, ne travaillant plus dans les champs circulent impunément sur les voies. Des engins roulant sur l'autoroute, sans accompagnement sécurisé, ne font pas, eux non plus l'objet dans les campagnes de prévention. Les arrêts facultatifs des autocars au bord de l'autoroute ont toujours fait des victimes parmi ceux qui descendent à Ouréah. On descend du bus pour aller percuter une voiture roulante à plus de 100 km. Est-ce que le code de la circulation prévoit des arrêts de bus sur les voies rapides ? Pourquoi on ne s'arrête pas dans le village même d'Ouréah évitant ainsi de provoquer des accidents ? La vente du pain traditionnel, des volailles, des fruits et des légumes et de matériaux de construction, sur les autos voies est un autre fléau qui devrait faire l'objet d'une campagne spéciale. Les passages piétons, les plaques de signalisation horizontale et verticale, et le reste du cahier de charge du plan de circulation n'est pas encore visible à Mostaganem. A Mostaganem, il serait alors opportun axer la vigilance sur tous les utilisateurs de bitume.