L'information actuelle acquise auprès des différentes institutions ne s'est toujours pas avérée complète et détaillée. Ces données ne permettent pas d'une façon générale de détailler le cadastre. Afin de pouvoir entamer ce feuilleton, plusieurs sources d'informations (PNE- ONA, DHW), ont été utilisée pour couvrir le manque flagrant et malgré cela on constate que le volet assainissement est maigre en données. Dans ce contexte, il convient de rappeler que le bassin hydrographique oranais chott chergui est caractérisé par un climat aride et semi aride et chaud en été à cause de sa situation en zone désertique et steppique. Par ailleurs, il est caractérisé par une grande zone endoréique où les écoulements des eaux usées convergent vers la nature et les chotts alignés en chapelets. En premier lieu, il faut noter que la mobilisation des ressources part des petits barrages et de retenus collinaires afin d'assurer un volume d'eau estimé à 1,100.000 mètres cubes. En moyenne pour l'irrigation de 420.70 hectares au niveau de chott chergui selon son directeur Djefal Abdelkader toutes les retenus collinaires sont en mauvais état avec une capacité théorique initiale de 7.227.600 mètres cubes. Devant la situation climatique marquée par la température très élevée, des sols perméables, il est facile d'imaginer que la dotation serait importante. Le grand périmètre selon notre interlocuteur devrait être irrigué uniquement par les eaux du stratégie MAO (Mostaganem, Arzew, Oran) et les eaux de la nappe phréatique de Ain skhouna de la wilaya de Saida. On constate un grand écart entre les volumes mobilisés 59.23 Hm3 /an et les volumes distribués (12.6 Hm3/an). Cet écart correspond en grande partie à l'irrigation et en partie aux pertes dans les réseaux. Les ressources en eaux souterraines locales constituent l'unique source d'alimentation en eaux des wilayas intégrées dans le bassin de chott chergui. Une future adduction est en cours d'étude pour alimenter la partie sud de la wilaya d'Oran. L'adduction est destinée à alimenter trois communes à savoir Es-Sénia, Meserghine et Oued Tlélat. Sur un autre registre, les ressources sont considérées aptes à la mise en valeur hydro- agricole sur la base de leurs propriétés physicochimiques (Profondeur du sol, Porosité, Perméabilité, salinité, drainage, calcaire actif ) ainsi que sur la base des différentes normes préconisées par la FAO basée sur la nature et l'intensité des contraintes (Géomorphologie ; topographie, climat .etc. ) sans tenir compte des potentialités hydriques de la région.