Finalement, le recrutement massif depuis le mois de janvier, de centaines de jeunes selon les différentes formules d'insertion (les contrats de pré-emploi et de formation d'insertion professionnelle) au sein du monde du travail, vient de connaitre ses limites et ses premières protestations revendicatives. Depuis une semaine, des centaines de bénéficiaires de ce monde du travail, ne cessent de manifester leur mécontentement pour le non perception de leurs revenus mensuels depuis 07 mois. A Sidi Ali, les jeunes se rassemblent presque tous les jours en face de l'agence locale de l'emploi, en demandant des nouvelles sur les salaires qu'ils ne touchent plus. A Ain Tédelès, d'autres jeunes également ne quittent plus l'antenne de l'emploi. A travers les autres communes de la wilaya, ce sont les délégués communaux qui font face quotidiennement à la grogne de ces jeunes, qui demandent leur modeste salaire, ne dépassant guère les 15.000 dinars. Rencontrés au sein du siège d'une daïra ,F.D, âgée de 24 ans, une bachelière, exerce au sein du service administratif, déclare qu'elle n'a pas touché un rond depuis son recrutement au mois de mars à ce jour, elle s'inquiète sur ce revenu qui tarde à venir et ne vit que de promesses et de dettes à rembourser en cas de perception. En face d'une telle situation qui risque d'empirer à la veille du mois de Ramadhan. La direction de l'emploi doit intervenir et mettre fin à cette pagaille qui touche à la gestion d'un domaine des plus sensibles; l'emploi que le Président en personne tient à promouvoir par tous les moyens, pour chasser à jamais le spectre du chômage qui guette le 3/4 de la société.