La religion, facteur central dans le dynamisme économique ; un principe défendu dès 1905 par Max Weber mais qui donne des idées à certains économistes occidentaux pour dénigrer l'islam en soutenant « les pratiques ancestrales des affaires et de l'héritage ont freiné l'émergence de grandes entreprises industrielles… à l'époque médiévale, les partenaires commerciaux étaient la principale forme d'activité» soutient un économiste qui persiste à dire « ce sont les coutumes sociales et les règles religieuses des premiers temps de l'islam qui sont en cause ». Il oublie que ce sont ces pratiques qui ont permis aux musulmans d'être en avance sur leur temps pendant de longs siècles, pourtant- septiques-, les occidentaux continuent de se poser la question de savoir dans quelle mesure l'islam est-il compatible avec une économie prospère du 21ième siècle mais répondent en même temps : «avant le xxième siècle la région n'a pas produit un seul cas de mobilisation financière privée massive». Tout cela pour décréter unilatéralement que l'islam serait le principal responsable du retard des pays musulmans voire le frein au développement et que, le retard des pays musulmans serait l'une des causes du « printemps arabe » brandissant comme preuves des rapports de l'ONU, qui mentionneraient :« dans de nombreux pays arabes, le taux d'alphabétisation des adultes dépasse à peine 50 %, qu'aucun brevet scientifique n'est déposé. A ces dénigreurs de l'islam, certains analystes occidentaux pourtant, mais plus intègres tel John Cassidy, répliquent que « cette religion est loin d'être hostile aux entreprises. Ils appuient leurs propos en citant des paroles du Prophète MOHAMED que (le salut de dieu soit sur lui), « le marchand honnête sera assis à l'ombre du trône d'ALLAH ». Ils font remarquer que le Califat qu'il a lui-même fondé avec ses successeurs était d'ailleurs un vaste empire commercial, avec des avant-postes sur la côte Atlantique et en Asie centrale. Ces derniers rappellent aussi, la vente des épices et des métaux précieux, le développement des industries manufacturières, telles que le papier, les tapis et les textiles de coton au moment où l'Europe végétait dans le moyen âge. L'occident s'est fait des forces en colonisant et en pillant au fil des siècles ; les richesses des pays mis en cause. A ce propos l'historien Peter Mansfield écrit que «le détournement progressif de la route commerciale terrestre entre les Indes et l'Europe a achevé de saper le fondement traditionnel de l'économie arabe ». Selon Cassidy, il existe un modèle de croissance à savoir, L'Indonésie et la Malaisie qui étaient il y a trente ans encore des nations pauvres. Ses deux nations musulmanes sont aujourd'hui des pays industrialisés. soutient-il en enchainant sur le modèle de la Turquie qui est «la quinzième économie de la planète. L'analyste pense que pour les nations arabes, l'enjeu est de parvenir à inonder le marché mondial de produits et de services réclamant beaucoup de main-d'œuvre pour attirer davantage d'investisseurs étrangers et le savoir-faire qui les accompagne. Le principal problème économique des pays arabes n'est donc pas la religion. Ce sont d'autres facteurs tels la démographie, le manque d'emplois stables, etc.. Tous les moyens sont devenus bons pour certains lobbys de mettre en cause l'islam et le déformer à leur guise. L'Islam est pourtant une religion qui consacre comme principes essentiels, la tolérance et l'amour de son prochain.