Un regard sur la composante de la population Algérienne, nous révèle son extrême jeunesse, avec un pourcentage élevé des habitants âgés de moins de 30 ans avec un taux de chômage d'une importance estimation. Les vendeurs de cigarettes, les marchands de légumes, les charretiers les ramasseurs de pain rassis, les chercheurs de ferraille, les vendeurs de poisons, les agresseurs, les délinquants, les repentis et les activistes ce sont la composante de cette jeunesse en chômage. D'autres, plus jeunes encore, n'ayant pas encore acquis de véritable ‘'territoire'' écument avec hardiesse les rues de la ville dans l'espoir d'écouler rapidement leur produits ; parmi eux Ali, 17 ans. Depuis son exclusion de l'école après la 9ème année fondamentale, il est venu, lui aussi tenter sa chance dans cette hypothétique, mais néanmoins, fructueuse activité. Issu d'un milieu défavorisé, privé, dit-il, de pas mal de choses, Ali apprécie avec philosophie sa nouvelle situation : « Je navigue disait-il, je vends j'achète, pour le moment, je n'ai trouvé que cela pour m'en sortir. C'est peut-être gênant, mais on finit par s'y habituer à la longue. Il est vrai qu'une formation aurait été plus acceptable plutôt que de galérer dans les rues, bien qu'il ne soit pas évident de trouver du travail après Kacem est licencié, il a tenté de faire carrière dans la vie militaire, mais sans succès, il n'a pas de piston. « Bien sûr même pour s'engager il faut trouver du piston on ne retient pas ta candidature si tu n'est pas parrainé » répéta Mansour. En ajoutant, qu'il a tourné depuis cinq années et il comprit le manège du piston, il nous défie de prouver le contraire. En effet, des centaines de jeunes, des filles et des garçons, instruits avec un bon niveau. D'instruction, certains ont étaient placés dans le cadre de l'emploi des jeunes dans des écoles, les bureaux de poste et outres. Mais là aussi, il faut avoir un « bon piston » ou savoir comment manipuler le responsable des placements. Pour d'autres des filles et garçons, âgés entre 16 et 18 ans, souvent exclus du système scolaire, sans niveau, deviennent en un instant chômeur malgré eux. Après la 9ème année fondamentale, ils sont mis tout à coup en face d'une réalité brutale : que faire maintenant ? Mais que peut-on faire à 16 ans où même à 20 ans, dans une ville à vocation agricole dans le passé où son port et ses zones d'activités demeurent presque vierges. Dans ce contexte on nous apprend qu'aucune instance officielle n'a enquêtée sur le sujet En réalité certains terrains attribués depuis de belle lurette, ne sont pas encore exploités. Ceci est un crime disaient des investisseurs qui cherchaient à investir, travailler et faire travailler des gens.. Pour l'emploi des jeunes, il faut passer par la mairie et attendre. Là aussi c'est un autre parcours du combattant Alors, que les instances officielles, devraient étudier de nouveau la situation et revoir le cas des lots de terrains réservés aux opérateurs économiques attribué sans exploitation et aussi des pseudos usines qui sont fermés. Un groupe de jeune chômeur dira, que la plupart sont des faux investisseurs ont obtenus des lots de terrains partout selon ces jeunes, qui ajoutent que le busines est leur but, revendre les lots à coup de milliards !. La loi qui oblige l'attributaire à entamer les travaux, n'est pas encore appliquée. Même les plages ont étaient convoitées dira un groupe de chômeur qui ajoute, qu'il a l'intention de partir ailleurs sous d'autres cieux, là où il n'y a pas de piston ni de petit royaume dans les entreprise et les sociétés, où chaque travailleur cède le poste à son fils, et nous les chômeurs nous avons hérités le chômage de nos parents. Donc on se quitte à l'amiable, car nous n'avons de compte à rendre à personne, qu'ils nous laissent libre de partir !dira Charef 35 ans, toujours célibataire, sans logement et sans boulot !