A deux reprises, dans l'après-midi d'avant-hier, et dans la matinée d'hier mardi, des échauffourées violentes ont éclatés au niveau du site ex-ITA qui héberge la faculté des Lettres et des Arts, ‘'éméchant'', voire gâchant ainsi, la fête des étudiants, lors de la commémoration de l'appel national du 19 mai. Décidemment, les étudiants de l'université « Abdelhamid Ibn Badis » de la ville, ont été très mécontents de n'avoir pas été associés à l'élaboration du programme de leur fête, ils viennent de manifester en boycottant et en annulant la fête de ce 19 mai. Le programme a été établi par le doyen de la faculté et quelques étudiants de service, il s'étalait sur 3 jours, du 17 au 19 mai, mais, au cours de la présentation d'une pièce théâtrale qui traitait du mariage chrétien, une scène de la pièce a été jugée inadmissible par les étudiants qui crient au scandale, la présence d'une bouteille de vin et les propos portant atteinte aux valeurs religieuses ont été très mal supportés par les militants des organisations estudiantines, qui décidèrent d'annuler la suite du programme, et en ce 19 mai, seule le cérémonie de la levée du drapeau, la récitation de la Fatiha à la mémoire des étudiants martyrs et le dépôt d'une gerbe de fleurs ont été permis et le reste de la journée a été occupé par un rassemblement pacifique de l'ensemble des étudiants, au sein de la faculté, et par la dénonciation des faits jugés immoraux et indignes (scène portant atteinte à la religion, organisation de soirée où le vin coulait à flots et la danse du ventre était à l'honneur) de là, l'université qui porte le nom d'un grand réformateur et savant le Cheikh Abdelhamid Ibn Badis.