Le sujet peut paraitre banal, loin de là il reflète la faiblesse du pouvoir public. Le parking improvisé à Mostaganem est une véritable anarchie. Du jour au lendemain au bas de chez vous, des gens qui n'habitent, des fois même pas votre quartier, s'improvisent comme les gérants des places habituels au bas de chez vous et vous réclament 30,50 ou parfois 100 Da pour vous garer au bas de chez vous. Certains sont gentils et se contentent de ce que vous leur donnez, d'autres par contre vous rackettent et vandalisent votre voiture si vous ne les payez pas ! Inutile de dire que les autorités laissent la situation perdurer sans y remédier...En tous cas, voici le quotidien de certains automobilistes mostaganémois, pour les autres villes je ne peux me prononcer. “Zid chouia, Braki, matabrakich , bezzef…. Khaliha Hakda », des ordres fermes, très prononcés, qui jaillissent à l'extérieur du véhicule, oui des sommations avec gourdins à la main et des gilets de fortune pour marquer les territoires. Des territoires occupés, des territoires marqués par l'odeur des monnaies. Une junte, venue de nulle part, armée de bâtons de toutes sortes, vous guette, vous fait garer et vous effraye avant même de quitter votre voiture. Vous êtes à la merci de l'équipe car aujourd'hui, on opère en équipes, en bandes et on occupe les lieux. Vous êtes priés messieurs et mesdames les propriétaires de véhicules de payer au retour. De la monnaie, de la monnaie scintillante, des tarifs obligatoires, des 50 DA et des 100 DA pour les véhicules immatriculés à l'étranger. Oui, ces tarifs sont appliqués à Mostaganem, ni imposables, ni comptabilisables. Il est peut être normal que dans la ‘'jungle'' de la ville on y trouve ce genre de pratiques. On vous somme de payer le tarif imposé sinon …le gourdin. Oui en effet, cela se comprend, les jeunes, le chômage, et le reste, mais il doit y avoir au moins un brun d'organisation dans cette ville qui se nomme Mostaganem. .M. le responsable des affaires sociales de l'APC doit se secouer afin de prendre en charge cette situation qui incommode tous les citoyens. Il y a un droit de place, un cahier de charge, une loi quand même. Pourquoi à Tlemcen, à Sidi Bel Abbès, les gardiens de véhicules sont-ils structurés et même déclarés à la CNASAT. Et ce sont messieurs les maires qui s'occupent d'organiser la vie dans une cité. Pourquoi à Mostaganem laisse-t-on les choses se dégrader jusqu'à devenir incontrôlables. Aujourd'hui on a occupé même une partie du jardin public pour en faire un parking. C'est bien d'occuper les jeunes mais c'est encore mieux de s'en occuper Oui, nous tous œuvrons pour un BMG (bonheur minimum garanti) de cette jeunesse. Oui c'est parfait que cette jeunesse gagne sa journée en surveillant les véhicules. Encore faut il que l'administration les encadre, les accompagne afin de les assurer au moins. Ils sont là, ils font une omniprésence, ils sont algériens mais sans avenir. Il y a certains qui ont plus de vingt ans dans une même rue. On se souvient de GRADA et les autres qui ont terminé leur vie dans la déchéance. Ainsi cet anarchique tableau doit disparaître du paysage de Mostaganem. Qui sont ceux qui sont censés garder les véhicules ? Sont-ils connus ? M. le Président de l'APC devrait peut être se souvenir qu'il allait assainir cette situation mais il a oublié de le faire. Les raisons demeurent inconnues mais Mostaganem en pâtit et les hommes à gourdins prolifèrent comme des sections parées pour aller à l'affront de ceux qui n'ont pas la monnaie …La bourse ou le gourdin..! khouya saha ftourek.