Certains riverains du coté de la cité « 5 juillet » se plaignent de certains dépassement du personnel médical et des passes droits qui se pratiquent au su et au vu de tous. En effet, lors de la journée du 28 aout, nous avons fait un tour sur place pour constater de visu le phénomène. Sur place une dizaine de patients attendaient calmement leur tour, ils étaient tous inscrits sur une liste établie d'avance, et, du coup, ceux qui venaient après devaient d'abord s'inscrire, malheureusement, cela ne s'applique qu'à une catégorie de citoyens. De temps à autre, certains citoyens à l'allure souvent très respectable, et qui devaient être envoyés par des connaissances, ou avoir des connaissances au sein même de la polyclinique, arrivaient et passaient directement pour des soins ou des consultations. Une patiente qui attendait avec sa fille âgée à peine de six ans, ne supporte pas ce manège et demande s'ils ne sont pas sensés attendre leur tour comme le font la plupart des gens sur place, et là une dentiste lui dit : « Ils ont pris rendez vous ! » et avec un langage qui ne vous laisse douter que vous êtes dans une polyclinique face à un personnel médical sensé être courtois et surtout respectueux envers des gens qui ont des droits garantis par une constitution et non pas une faveur émanant de telle ou telle personne. Ne supportant pas cet écart de langage, la femme prend sa fille et quitte le centre sans que personne ne prenne la peine de l'empêcher et de demander des excuses. On se demande si au niveau des centres, il est permis de prendre rendez- vous ou si c'est une faveur réservée pour « Flen we flen » ? Franchement basta de cette « hogra » qui ne dit pas son nom et qu'on cesse de pousser les gens à la révolte, cette époque est révolue et le président de la république ne cesse de répéter chaque jour que tous les Algériens sont égaux et ont les mêmes droits. Il faudrait aussi signaler que du coté de la clinique des Orangers, sis au quartier de la pépinière, une femme médecin, qui était en congé en plus, et qui faisait un passage à la clinique, n'a pas hésité de consulter plus d'une vingtaine de patients. Elle a remarqué que beaucoup de citoyens attendaient et que le médecin était débordé par le travail. Malgré qu'elle ait mauvaise mine, vu qu'elle était malade, elle a pris son courage à deux mains et a fait son travail, qui est celui d'assister les gens et leur prodiguer les soins nécessaires alors qu'elle était en congé de maladie. Voila un exemple qui réconforte et qui donne du baume au cœur des citoyens, qui ne demandent que du respect, ni plus ni moins.