En l'absence d'une prise en charge urgente dans un établissement spécialisé à Alger, la vie de la jeune Sarra de Chlef (13 ans) est en danger et connaît déjà de graves complications (voir El Watan du 27 août). Ses médecins traitants à la clinique Les Orangers de Chlef où elle a été admise, mercredi dernier, ainsi que ses parents ne cessent de lancer des SOS pour l'évacuation de l'enfant dans un hôpital spécialisé à Alger ou dans un service d'endocrinologie et de chirurgie réparatrice, qu'il soit public ou privé. Mais à ce jour, aucun spécialiste ni responsable de ces structures sanitaires n'a daigné répondre à leur cri de détresse. Sarra qui est atteinte d'une évolution anormale et importante des seins, souffre en silence et attend que les autorités de son pays se penchent en urgence sur son cas. Sa maman assise à ses côtés à la clinique Les Orangers ne cesse de pleurer et d'implorer ces dernières de venir au secours de sa petite fille qui, outre le poids énorme qu'elle supporte sur sa poitrine, souffre de douleurs atroces. Le directeur médical de ladite clinique où Sarra subit un traitement contre les infections et les escarres, appelle également ses collègues des centres spécialisés à se manifester en urgence pour sauver sa patiente dont l'état de santé empire de jour en jour. C'est une maladie rare qui ne peut être soignée, d'après lui, que dans des établissements aptes à prendre en charge de tels cas, ici en Algérie ou à l'étranger. En attendant, Sarra scrute le ciel en espérant que ses cris de douleur seront entendus par tous ceux qui ont le devoir d'apporter aide et assistance aux citoyens en détresse.