La saga des prix des fruits et des légumes n'est pas encore finie, même après le mois de ramadhan, la mercuriale ne connait pas de répit. Une virée dans les différents marchés de la capitale de l'Ouest, en dit long sur la voracité de certains commerçants qui profitent de la moindre occasion pour afficher des prix supérieurs à ceux pratiqués durant les jours ordinaires. C'est dire, que la flambée des prix est toujours d'actualité, Le constat a été en tout état de cause éloquent, hier au niveau du marché de la bastille le navet était à 180 DA alors que le prix de la carotte concurrence celui de la tomate 100 DA. Quant au poivron doux et aux haricots verts, leur prix défie toute concurrence du simple au double. En effet le prix de l'haricot vert est passé de 60 à 120 DA le kilo, et de 70 à 150 DA le kilo pour le poivron. La laitue, est cédée à pas moins de 120 DA le kilo. Les aubergines sont proposées à 80 DA le kg contre 45 DA, contrairement à la dernière semaine du mois de jeûne. Le citron a atteint la côte des 220 DA le kg. C'est pourtant la pomme de terre, qui gardera un prix fixe et indiscutable celui de 50 DA. Même constat au marché d'Es-Seddikia (ex Gambetta) où la marchandise est « à prendre ou à laisser ». Pour les fruits, les prix affichés, font le bonheur des revendeurs vers lesquels les consommateurs se retournent. Ainsi, le raisin de qualité moyenne, est cédé à 130 DA chez les marchands informels. Le cantalou est vendu à 50 DA le kg, contre 50 Da la pièce dans les camions ambulants, alors que les poires sont proposées à 120 DA le kg au lieu de 80 DA durant le mois de ramadhan. Pour justifier cette flambée des prix, les différents vendeurs rencontrés nous ont expliqué, que « les détaillants n'ont pu s'approvisionner au niveau du marché de gros ». « La demande a dépassé largement l'offre, nous dira un marchand de fruits ». Et pourtant, selon le département de l'agriculture il ya une surproduction ? Pour rappel, il ya quelques temps le premier responsable du département du commerce, avait assuré que les prix des produits alimentaires de première nécessité baisseront dès la seconde semaine du mois sacré. Contrairement à ce qui a été dit, le changement s'est traduit par une hausse vertigineuse des prix. Sur place les ménagères, font part de leurs mécontentement face à ces prix qui dépassent tout entendement couffin à la main, certaines font le tour du marché, désespérés, elles retournent ainsi bredouilles.