Mohamed Seddik Benyahia Mohamed Seddik Benyahia (30 janvier 1932 - 3 mai 1982), était un homme politique algérien. Militant nationaliste durant la guerre d'Algérie, il devient à l'indépendance de son pays successivement ministre de l'Information (1966-1970), de l'Enseignement supérieur (1970-1977), des Finances (1977-1979), et des Affaires étrangères (1979 à sa mort). Originaire de Jijel, tout en étant jeune avocat, il prit une part active dans la lutte pour l'indépendance de son pays durant la guerre d'Algérie.Il fut secrétaire général de la présidence du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) [réf. nécessaire] et membre de la délégation algérienne ayant négociée avec le gouvernement français pour aboutir à la signature des Accords d'Evian en 1962. Il fit partie de la délégation algérienne aux pourparlers de Melun en 1960 avec Ahmed Boumendjel. Il fut chargé de présider la réunion du CNRA à Tripoli (Libye) en 1962. Après l'indépendance de son pays, il occupa le poste d'ambassadeur à Moscou et à Londres.Il fut ensuite : •Ministre de l'Information du 22 octobre 1966 au 21 juillet 1970, dans le gouvernement Boumediène II. C'est lui qui organisa le premier Festival panafricain en 1968. •Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du 21 juillet 1970 au 23 avril 1977, dans le gouvernement Boumediène III. •Ministre des Finances du 23 avril 1977 au 8 mars 1979, dans le gouvernement Boumediène IV. •Ministre des Affaires Etrangères du 8 mars 1979 à sa mort, dans le gouvernement Abdelghani 1-2 et 3 Lors de la crise iranienne des otages, Mohammed Benyahia a été l'artisan de la libération en janvier 1981 des otages américains détenus en Iran après la révolution iranienne en 1979. En 1981, il a été victime, au Mali, d'un grave accident d'avion qui lui a causé d'importantes blessures et l'a obligé à un repos de plusieurs mois. Il était accompagné de son collaborateur Abdelwahab Abada, directeur des affaires africaines au Ministère des affaires étrangères (MAE), sorti vivant lui aussi de l'accident.Mais, il ne survivra pas à une autre destruction d'avion qui surviendra moins d'un an plus tard. Menant une mission de paix entre l'Iran et l'Irak alors en guerre, Mohammed Seddik Benyahia mourra au-dessus de la frontière entre l'Iran et la Turquie le 3 mai 1982 et avec lui une délégation du MAE composée de 15 cadres : son avion sera abattu par un tir de missile. L'Iran accusa l'Irak, qui nia toute responsabilité1. Belouizdad Mohamed L'un des jeunes dirigeants du Mouvement pour le Triomphe pour les Libertés Démocratiques et l'un des premiers chefs de l'Organisation Spéciale paramilitaire fondée en février 1947, il fut un militant irréprochable aux positions inébranlables. Né à Alger le 03 novembre 1924, il effectua ses études dans les écoles françaises et fut employé dans les services de l'administration des affaires musulmanes au Gouvernement Général français à Alger. En 1943, il s'engagea dans les rangs du Parti du Peuple Algérien et réussit, grâce à sa fonction administrative, à communiquer à la direction du parti de nombreux documents de la plus haute importance. Grâce à cela, il accéda très rapidement à la direction du Parti du Peuple et participa à la parution des journaux clandestins du parti tel que el watan (la patrie) dont le premier numéro parut en janvier 1944. Lorsque la direction du parti prit, en mai 1945, la décision d'étendre le mouvement révolutionnaire, Belouizdad fut l'un des premiers membres dirigeants et devint l'objet de poursuites par la police coloniale. Ceci l'amena à se réfugier dans le département de Constantine où il organisa la fédération du parti après les massacres du 08 mai 1945 avec l'aide du militant Aouati Brahim. Ses efforts déployés dans le militantisme lui permirent de devenir membre du bureau politique du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques lors du congrès tenu en février 1947. Il prit contact avec le militant Rekimi Djilali pour mettre en place les structures de l'Organisation Spéciale à Alger et désigna un groupe d'experts dans les affaires militaires dans les régions de Chlef, Oran et Constantine dont les plus éminents sont Ahmed Ben Bella, El Hadj Djilali, Aït Ahmed, Boudiaf et Mohamed Marouk. Au cours de sa maladie, Aït Ahmed lui succéda à la tête de l'Organisation Spéciale mais sa maladie pulmonaire s'aggrava et il décéda le 14/01/1952.