Le feuilleton AFMOS, semble prendre une autre dimension, du fait des révélations qui se succèdent sur la gestion de l'ex directeur, qui jouit toujours de la liberté, voire de l'impunité, menant une vie de milliardaire au frais de la princesse prénommée AFMOS. Le scandale AFMOS continue toujours de susciter des interrogations et aujourd'hui l'on se demande, pourquoi et malgré que cette affaire ait défrayé la chronique, rien n'a été entrepris et ni aucune enquête n'a aboutit, pour se demander qui se cache derrière, puisque personne n'a été inquiété, à ce jour. Il est clair qu'à ce stade du scandale, les choses ne peuvent que confirmer certains doutes, quant à cette affaire et prouve, que l'ex directeur n'a laissé ni preuves, ni traces, quant à sa gestion et tous les dossiers ont disparut avec son départ, pour ne pas être impliqué, surtout que d'après certaines sources, qu'avant de quitter son poste, il a fait disparaitre tous les dossiers liés à sa gestion pour ne pas être compromis. L'autre probabilité, qui vient à l'esprit c'est que ce dernier est surement couvert par des gens puissants, qui sont impliqués avec lui et craignent que leurs noms soient associés aux affaires qui ont secoué la gestion de l'AFMOS, aussi tentent-ils de faire l'impossible pour mettre un terme à l'affaire et pour qu'aucune enquête n'aboutisse, la preuve plusieurs députés, chefs de daïra, directeurs et haut cadres se sont sucrés comme nous l'avons signalé dans nos précédentes éditions. DE L'AFMAZ A L'AFWIM ... ? UN SCENARIO ECRIT ET REALISE PAR LE SIEUR MORDJANE Dans ce nouveau feuilleton AFMOS qui est loin de connaître son épilogue, et qui continue à faire couler beaucoup d'encre, il apparait que plusieurs transactions douteuses, ont été conclues durant la période des ex walis. Pour mieux comprendre il y a lieu de savoir que c'était un scénario de blanchiment d'argent, et le lecteur doit savoir, que depuis la création de cette agence qui a changé à trois reprises d'appellation et de mission, s'est fourvoyée. Pour reconstituer l'itinéraire de cette entité, il y a lieu de savoir que deux agences ont été créées durant la période de l'ex wali Benguiou, la première sous l'appellation AFMAZ qui avait pour mission de gérer le foncier touristique et son siège était domicilié à Mazagran, La deuxième AFMOS était censée gérer le foncier urbain et était domiciliée à Mostaganem, et son directeur n'était autre que Mordjane Youcef. Par la suite, l'agence AFMAZ a changé encore d'appellation pour devenir AFWIm à partir du mois de juin 2004 et avait pour mission toujours la gestion du foncier touristique. A noter que l'ex wali Zoukh, lorsqu'il était à la tête de la wilaya, et ce à partir de l'année 2000, gardera les mêmes structures avec leur appellation et ce, jusqu'en 2004. Quelques mois avant son départ, le 12 juin 2004, l'ex wali décide la dissolution de l'agence AFTIM, dont le directeur était Itali Mohamed. Tout le patrimoine de cette agence, évalué à 70 milliards, sera absorbé par la nouvelle entité AFMOS à cette époque, avec une nouvelle mission ; celle de gérer le foncier touristique et urbain, et ce, par le même directeur Mordjane Youcef, qui est au cœur de toute l'affaire. Pour rappel, l'ex directeur de l'AFTIM, avait été poursuivi en justice, pour dilapidation de deniers publics avec ces collaborateurs, mais après un parcours judicaire, ce dernier a été innocenté. Cette même année, après avoir absorbé l'agence AFTIM, elle change d'appellation et devient AFWIM le 12 juin 2004 sur décision ministérielle, et devient une agence de wilaya qui sera gérée par un conseil d'administration désigné par le wali, ayant pour mission la gestion de tout le foncier de la wilaya de Mostaganem. Aujourd'hui, l'on s'interroge après ce changement d'appellation ce que sont devenues les dettes de l'AFMOS vis-à-vis de l'APC de Mostaganem et de ses clients, à savoir : que l'ex AFMOS avait une dette de 29 milliards et à la veille de sa liquidation, pour devenir AFWIM, une délibération a été faite par l'ex assemblée communale de Mostaganem afin de récupérer 3 milliards des 29 milliards, mais pour ce qui est du reste, « 26 milliards », le dossier a été clos. Toujours concernant l'agence AFWIM qui était dirigée par l'ex directeur Mordjane et avant de relater les autres scandales, il est à signaler que le nouveau siège de l'AFWIM a été réalisé pour un montant de 17 milliards, quant au bureau du directeur, il a couté à l'agence 160 millions, seulement ce dernier n'a pas eu le temps de profiter du luxe qui s'est permis avec l'arrivée de la nouvelle administration de wilaya. Mordjane Youcef, de peur d'être découvert et partir à l'étranger. Faux et usage de faux dans des ventes de lots de terrains à Aïn-Tédelès Dans ce même contexte, l'agence foncière AFMOS ou AFWIM, du fait qu'elle n'a pas changé de direction a été éclaboussée par les scandales et la mauvaise gestion dont plusieurs transactions de ventes de logements, de lots de terrains, et de marchés qui ont été passés de façon douteuse et non-réglementaire. Pour aller plus loin, il y a lieu de citer le fameux ilot 102, situé à Aïn-Tédelès, dans un lot de terrain, destiné pour la réalisation d'une station d'essence a été vendu d'une façon plus que douteuse par l'AFMOS, ce terrain et tant d'autres, devaient être en principe mis aux enchères, mais ont été distribués d'une façon illégale, et le responsable commercial, R.H avait été accusé de faux et usage de faux. D'autre part, un ilot situé à proximité de l'O.A.I.C, à savoir dans la zone industrielle de Mostaganem, a été fractionné en plusieurs lots de terrains et distribués à plusieurs personnes influentes et aux cadres bénéficiant ainsi de ces lots et ce avec la bénédiction et les remerciements de Mordjane, parmi eux figure sa mère. Concernant les lots UMA à la Salamandre, trois bénéficiaires sont à retenir parmi eux, un proche d'un ex-wali. Ces derniers, ont bénéficié de ces lots de gré à gré. Le plus scandaleux qui a déboussolé l'opinion publique est celui des lots de terrain du fameux triangle de la route d'Oran, où est situé actuellement le siège de la cour. Ce lot de terrain avait été vendu par l'agence foncière à l'OPGI de Relizane qui l'a revendu à des particuliers. Après l'intervention de certains membres de l'ex APW pour la restitution du lot de terrain, le sieur Mordjane l'a racheté une 3ème fois aux particuliers à un prix très élevé. Affaire à suivre