Une enquête aurait été décidée par le wali M. Ouadah sur la gestion de ladite agence de 1995 à 2009. Plusieurs scandales ont secoué cette “vache laitière” de la wilaya, où beaucoup de questions restent sans reponses..! Les premières conclusions d'un rapport établi par deux experts, font ressortir que l'AFMOS, aurait vendu plus de 171 hectares de terres constructibles. Ces terrains ont fait l'objet d'intégration dans le cadre des réserves foncières communales et cédés à des institutions publiques et à des particuliers. Les recette générées seraient de l'ordre de 29 milliards de centimes.Selon des informations concordantes, un rapport établi par deux experts, l'un en finance et l'autre en foncier, vient de conclure que l'agence foncière de Mostaganem a vendu 171 hectares destinés à la construction. La majorité de cette superficie a fait l'objet de morcellement et cédée en lots de terrain à bâtir. Selon toujours les conclusions des deux experts, les ressources générées seraient de l'ordre de 29 milliards de centimes. Aussi, d'autres sources indiquent que la même agence (AFMOS), a effectué de grandes opérations de vente de sable qui ont généré des rentrées colossales, sans que la commune de Mostaganem ne soit destinataire de sa quote-part. Selon notre source, pour étayer leurs arguments, les responsables de l'AFMOS avancent que les rentrées financières dont il et question, auraient été mobilisées dans le cadre des opérations de viabilisation des lotissements créés et vendus. Le montant de 10 milliards aurait été même avancé en ce sens. Cependant, il y a lieu de relever, selon toujours la même source, que ces opérations n'ont jamais fait l'objet de transfert au compte de l'APC par le biais de trésorerie communale. Par ailleurs, on vient d'apprendre, que dans le cadre du différend opposant la commune de Mostaganem à l'AFMOS, serait à l'ordre du jour. Ce différend s'articule autour d'un passif non honoré par l'AFMOS et qui serait évalué entre 16 et 21 milliards de centimes. Cette affaire semble avoir pris une autre tournure, du fait que l'assemblée communale s'est réunie et a décidé à l'unanimité de ses membres, que l'AFMOS doit s'acquitter de ses dettes. Le maire de la commune de Mostaganem, aurait la ferme intention dit-on, de demander à l'AFMOS le remboursement des créances que celle-ci doit à la commune depuis 2004. Mieux encore, le premier magistrat de la ville semble décidé à entamer une action en justice contre l'AFMOS au cas où cette dernière ne répondrait pas favorablement à la demande. Cette décision aurait été prise lors d'une réunion de l'assemblée communale, où le maire a été chargé de tout mettre en œuvre pour en finir avec ce dossier. Dans ce contexte, le premier magistrat de la commune sera tenu de rendre compte à l'assemblée de toutes les mesures prises à cet égard. Une affaire à suivre.