‘'Réflexion'' publie un dossier sur la secrète relation entre la France et la Libye. Une série de publications sur le monde secret du renseignement, de l'action subversive et du contre-espionnage dans un but purement didactique. Il s'agit au moins de relater des faits nouveaux que d'une lecture qui fait le lien entre des événements souvent connus, spectaculaires ou non, qui paraissent plutôt disparates et conjoncturels mais derrière lesquels se profilent toujours des motivations de géostratégie politique et de la raison d'Etat. Quand Kadhafi dévia tous les pièges et complots des occidentaux Kadhafi, dictateur ou pas, il a toujours et depuis 42 ans, mis la Libye sous protection des menaces du colonialisme occidental et enfin d'une Qaida, qu'il avait jugé d'être à la solde de la CIA-Mossad. Une Qaida manipulée, désorientée, sans objectifs claires etc… Kadhafi a été bien diabolisé avant que les services occidentaux ne donnaient le feu vers à l'insurrection du 17 février dernier. Quelques uns de ses proches et conseillés étaient aussi « recrutés » et manipulés par les puissances occidentales, en particulier la DGSE française. Ces proches lui ont conseillé de libérer les pseudos terroristes détenus à la prison d'Abou Salem sous forme d'une grâce maquillée. Ce sont ces libérés, récupérés instantanément pour reprendre les armes contre le pouvoir de Kadhafi. Une chaire à canon fraiche. D'autre part, il y a la part du Mossad, Kadhafi détenait des dossiers sur les origines confessionnelles de certaine population Libyenne qui serait d'origine Juive. D'ailleurs dans une de ses interventions le mois de juillet dernier, Kadhafi n'hésita pas à maudire les Misratis, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l'Islam. D'ailleurs le gros des paquets des ‘'islamistes armés'' sont de Misrata par hasard ! Autre indice, la mort de Kadhafi et de son fils était par les mains du groupe ‘'Tigre'' des Misratis. Les observateurs concluront que la mort prématurée de Kadhafi et de son fils est une façon de tuer aussi les secrets ! Troisième indice : Il y a quelques temps et dans le cadre de la préparation du renversement du pouvoir de Kadhafi, une vidéo, préparée par le Mossad à Tel-Aviv a été diffusée par voie de You tube, faisait allusion que la grand-mère de Kadhafi était une juive, divorcée de son mari hébreu elle a rencontré un Cheikh des Guedadfa qui l'a épousée ! Kadhafi on visionnant cette vidéo a bien ri, tout en déclarant que comme cela au moins, les juifs le laisseront tranquille, selon son ancien porte parole qui a rapporté cette anecdote. Les agents Libyens diabolisés et accusés à tord de terrorisme dans l'unique but de casser Kadhafi Plusieurs coups fourrés complotés par les services de renseignements occidentaux, étaient collés sur les agents de Kadhafi. L'affaire de la bombe du dancing à Berlin en Allemagne ex RFA, qui a explosée le 5 avril 1986 qui s'est soldée par la mort de 3 personnes. Un attentat utilisé comme prétexte par la Maison Blanche sous Reagan pour bombarder Bab Al Azizia, la demeure de Kadhafi et tuer sa fille et une cinquantaine de civils. Un procureur (acquis) à la CIA DetlevMehlis, (un juif) qui trouvera le témoignage d'un autre juif MushadEter pour accuser un diplomate Libyen et son complice Mohamed Amaïri. Mais la télévision Allemande ZDF à travers ses journalistes d'investigation, sont surpris de savoir que MushadEter est un faux témoin mais un vrai agent de la CIA, alors que le poseur de la bombe Mohamed Amaïri est un agent du Mossad. Attention, plusieurs années après cette affaire, nous trouverons aujourd'hui le même procureur DetlevMehlis dans l'affaire de la mort de Rafiq Al Hariri à Beyrouth, ce procureur veut coute que coute accuser des éléments du Hizbollah. Alors que le service Secret du Hisbollah avait prouvé par A+B que le Mossad était derrière l'assassinat D'El Hariri et que le commandant Imad Maghnia avant sa mort subite, était sur le point d'arrêter le réseau des tueurs du Mossad qui se cachaient à Damas. L'attentat de Lockerbie, une autre main étrangère à la Libye L'autre dossier qui a collé aux Libyens et celui de l'Affaire de Lockerbie, l'avion qui a explosé en plein ciel le 21 décembre 1988 et qui s'est soldé par la mort de 270 personnes, toutes nationalités confondues. Les investigations à l'époque identifieront l'acheteur du pantalon qui se trouvait dans la valise contenant la bombe et cela selon les enquêteurs par le récit du commerçant Maltais. Tout de suite les accusations s'orientèrent vers les deux Libyens Abdelbasset Ali Mohamed Al Megrahi et Amine Khalifa Fhima, qui sont d'ailleurs des agents des services Libyens. Le Conseil de Sécurité n'hésita pas à précipiter les choses en adoptant très vite des sanctions contre la Libye. Kadhafi, ne pouvait se dérober des griffes des puissances, accepta, d'envoyer ses deux agents au tribunal international où malgré leur innocence, l'un fut condamné à perpétuité et le deuxième innocenté. Kadhafi accepta de payer la somme de 2,7 milliards de dollars d'indemnités non sans clamer l'innocence de la Libye dans cette affaire. Nous payons uniquement pour la levée des sanctions arbitraires dira Kadhafi. Après 17 années et en 2005 Le chef de l'équipe Ecossaise des investigations que la pièce à conviction qui est le retardateur a été déposée sur les lieux par un agent de la CIA, alors qu'un expert qui a témoigné devant le tribunal et qui a procédé aux analyses de cette pièce a avoué l'avoir fabriquée avant que la CIA ne la dépose sur les lieux. Tandis que le commerçant maltais a avoué avoir reçu la somme de 2 millions de dollars pour son faux témoignage contre le Libyen. L'Ecosse alors décide de rouvrir de nouveau le dossier, mais l'accusé Al Megrahi dont la santé s'est dégradée, a été libéré contre la non réouverture du dossier. Après tous les échecs des complots de la CIA. DGSE et MOSSAD, il fallait en finir avec Kadhafi, qui détient la future survie de l'occident et qui ne sait jamais plié aux multiples complots. Kadhafi n'avait aucun compte bancaire en son nom dans les banques du monde L'actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après l'entrée des insurgés armés à Tripoli, peuvent attester qu'il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin de la vie d'un roi comme celle de son ministre du Plan, Mahmoud Jebril et de son ami BHL qui sont derrière le dernier complot qui couta la vie à Kadhafi. De même, aucun des Etats qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n'a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l'Etat libyen et non à Kadhafi ou l'un de ses fils.