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L'histoire secrète des Juifs d'Algérie
LES JUIFS D'ALGERIE ET LE 1er NOVEMBRE
Publié dans Réflexion le 09 - 11 - 2011

Le Pourim d'Alger, cette année 1er Novembre 2011 coïncide avec le 4 Hechvan 5772 Haman, Premier ministre du roi perse Assuérus (Xerxès), avait décidé d'exterminer tous les Juifs de Perse le 13 du mois d'Adar. Mais grâce à l'intervention d'Esther, auprès du roi, leur extermination est déjouée et se retourne contre Haman et les siens. Ce retournement de situation est fêté tous les ans. La fête de Pourim est une fête joyeuse pour les juifs.
POURIM D'ALGER
L'Histoire secrète des Juifs d'Algérie
En 1541, Charles-Quint se présente devant Alger avec une flotte impressionnante, décidé à prendre pied dans cette terre d'Afrique pour y chasser les Turcs. Il mouille dans le port d'Alger qui n'est pas habilité à recevoir de tels bateaux. C'est l'angoisse et la panique parmi les juifs d'Alger. Ils craignent pour leur sécurité et leur survie. Les synagogues ne désemplissent pas. On n'oublie pas que cinquante années plus tôt, les juifs furent massacrés et chassés sans aucun ménagement d'Espagne par Isabelle la Catholique. La situation semble désespérée. C'est alors que se produit un « miracle ». Une tempête d'une violence inouïe survient, qui pénalisait plus de 150 navires espagnols d'accoster à Alger. Les rescapés de cette armée, se réfugient à Bougie, avec le reste de la flotte, subissant le froid et la faim, avant de rejoindre l'Espagne. Depuis cette époque, on commémore tous les ans, le 4 HECHVAN, ce sauvetage, qui fut appelé le « Pourim d'Alger » Ce que ne savait pas Charles Quint c'est que la baie d'Alger était parsemée de petits rochers à fleur d'eau, invisibles à l'œil nu, qui se trouvaient à l'entrée du chenal. Ce fut le piège Ce qui était un avantage pour les corsaires d'Alger de l'époque qui y pratiquaient la Course. Ce fut, au contraire, un obstacle de taille pour une flotte de l'importance de celle des espagnols. Fort de cette mauvaise expérience qui se renouvela au XVIII ème siècle, la France préféra débarquer à Sidi Fredj, en 1830, au lieu d'Alger, de même que les Américains lors de la libération.
A l ‘automne 1541, Charles Quint, lève une expédition, sous la direction du Génois, Andréa Doria, contre la Régence Turque. Elle est composée d'Espagnols, d'Italiens, de Chevaliers de Malte, d'Allemands. La flotte est composée de 516 Voiles, dont 65 Galères et 451 bâtiments de transport. Elle transporte 25.000 hommes de troupes de débarquement. Le 19 octobre, les Espagnols arrivent devant Alger . Le 23 octobre, l'infanterie débarque entre l'embouchure de l'Harrach et la ville, sur la plage du Hamma. L'émissaire, envoyé par Charles Quint à Hassan Agha, revient sans avoir obtenu accord. Le 25 octobre, toute la troupe débarque, Alger est investie et l'Empereur établit son quartier général près du Cheikh Sidi Yacoub, à Koudiat Es-saboune (la colline du Savon) où fut élevé Fort l'Empereur. La flotte bloque le port. Le 25, dans l'après-midi, une tempête se lève et empêche le déchargement des subsistances et du matériel. Les soldats n'ont ni nourriture, ni tentes. Un grand nombre de navires sont détruits. Le 26 octobre, une troupe Turque, sort de la ville et enfonce les premiers postes avant de se replier. La porte de Bab Azzoun se referme devant les attaquants. La pluie, qui ne cesse de tomber, empêche l'utilisation des mousquets et transforme le sol en bourbier. Le vent jette à la côte 140 navires et les équipages sont vaincus par les Algériens.Le 28 octobre, Charles Quint, conscient de sa défaite, bat en retraite avec le reste de son armée. La résistance algérienne est sortie vainqueur sur la puissance étrangère. Le 30 octobre, la troupe arrive à Bordj El Bahri ex Cap Matifou, où quelques navires se sont réfugiés. Le départ se fait le 1er novembre. La tempête reprend et la flotte doit faire relâche à Bejaïa. Là, les soldats sont accueillis par les Kabyles, alliés des Espagnols. Charles Quint ne rejoindra Carthagène qu'à la fin du mois de novembre
‘'Opération Torch''
L'Histoire Secrète du débarquement US à Arzew
Le 8 novembre 1942, les troupes américaines et anglaises débarquaient en Algérie, précisément à Arzew. C'est pratiquement le seul fait qui est reconnu dans l'histoire de la seconde guerre mondiale pour cette date. Et pourtant, ce débarquement a une histoire secrète ou plutôt gardée secrète. Il a été largement facilité, au moins à Alger et Oran, par l'action des juifs locaux, dont la grande majorité appartenait à la communauté juive d'Algérie. L'opération « Torch », nom de code de ce débarquement, a en fait débuté plusieurs mois plus tôt,alors les émissaires américains ont pris contact avec les Juifs d'Algérie, pour organiser avec eux une action coordonnée. Cette action, réalisée par les Juifs d'Alger, a été reconnue sous le nom du putsch d'Alger. Sur moins de 400 Juifs ayant participé à la prise de contrôle des points stratégiques de la ville, près de 315 étaient juifs. Cette prise de contrôle de la ville a largement servi les troupes américaines, qui n'ont pas eu à affronter les troupes françaises. Cette année, Maitre Jean-Charles Benichou, Président de Moriel, et Julien Zenouda ont accueilli Jean-Christian Coppin, Consul de France à Haïfa et le Dr David Cohen qui a présenté un exposé sur « le déroulement des événements du 8 novembre 1942 à Alger et Arzew », décrits comme un tournant stratégique de la seconde guerre mondiale. Un film est en préparation, sous la houlette du responsable de l'école de cinéma d'Ariel, qui sera sans doute prêt pour l'année prochaine.
Le FLN a toujours considéré les juifs d'Algérie comme des citoyens Algériens à part entière
L'association Moriel prend à son compte un défi important, celui de réhabiliter l'action oubliée d'un groupe de juifs qui tenaient à lutter contre l'autorité française d'occupation en place à cette époque a Alger. En 1954, la population juive d'Algérie n'était pas loin des 120 000 âmes. L'appel du 1er novembre de cette année les concernait aussi, puisque le deuxième objectif du document spécifiait bien « Respect des libertés fondamentales, sans distinctions de races et de confessions ». Mieux encore en 1956 lors du congrès de la Soummam, les juifs ont été invités à se joindre à la cause nationale, ce qui prouve qu'ils étaient toujours considérés (malgré tout) comme des algériens. Si des juifs, tels que Jean Daniel et Henri Alleg, ont répondu à l'appel, d'autres par contre ont embrassé en 1961 la cause de l'OAS. Et pourtant ils n'ont pas, des décennies durant, été épargné. Qu'est ce qu'ils n'ont pas enduré avec les colons et l'armée française ! Alors qu'ils avaient la nationalité française (décret Crémieux), ils n'ont jamais été considérés en tant que tels.
Dès 1896 des listes anti-juives firent leur apparition lors des élections et gagnent à Constantine et Oran. En 1898, les antisémites français triomphent à Alger. Une ligue anti-juive fut même créée, un certain Régis que la foule d'Alger adulait, incarnait bien cet antisémitisme. Toutes les élections en Algérie finirent par être menées sous le thème de l'antisémitisme. Les juifs étaient alors victimes d'agressions verbales et physiques, par les français, parfois molestés de leurs biens et humiliés. Des journaux appelaient même les Français à boycotter les commerces, les avocats, les médecins etc., juifs.
Le pouvoir central en France finit par abroger le fameux décret de la discorde en 1940. Il a été rétabli en 1945, au lendemain de la seconde guerre mondiale. En 1962, la majorité des juifs a choisi de suivre les Français et de quitter l'Algérie. Ceux qui sont restés n'ont jamais eu de problèmes, à ce jour.
Ils sont à Oran, à Tlemcen, à Mostaganem. C'est à partir de 1967, surtout, avec l'agression israélienne contre l'Egypte, que commença à s'installer en Algérie un certain antisémitisme. Provoqué par les juifs d'Algérie qui avaient en 1961 ralliés l'OAS contre les Algériens et le FLN, qui les a toujours soutenus et considérés comme des algériens. Pour l'Algérie en 1967, l'important était de renforcer le sentiment d'appartenance des algériens à la « Nation Arabe ». Pour le pouvoir en place et à ce jour, ne pas soutenir les Arabes contre Israël c'est se renier, s'exclure de la sphère arabo-musulmane.
Tout se fait depuis dans cette logique : l'Algérie est un pays arabo-musulman, ainsi soit-il, décidé Donc. Toute guerre impliquant un pays Arabe est considérée comme sienne.
A l'agression sioniste de 1967 où des maquisards algériens fraîchement sortis d'une longue guerre de libération, ont été envoyés se battre contre l'ennemi agresseur. Boumediene est allé plus loin.
Au nom du « nif » (honneur) arabe, il a financé l'armement russe fourni aux Egyptiens, et a envoyé des algériens, dont des appelés, combattre en 1973 aux côtés de « leurs frères égyptiens ». Brejnev aurait dit à Boumediene qui voulait offrir des armes et des avions aux Egyptiens: « D'accord camarade président, mais quand l'armée égyptienne aura envie de se battre ».
Il a tout fait pour le dissuader mais Boumediene aurait répliqué : « Je ne peux tout de même pas laisser tomber mes frères Arabes ! » (Ils nous le rendent bien aujourd'hui).


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