Un document incombe au département de Djamel Ould Abbès la responsabilité de cette grave pénurie qui affecte la pharmacie centrale des hôpitaux. Le site électronique DNA à rendu public hier Le document qui accable Djamel Ould Abbès , la même source indique que dans un courrier confidentiel en date du 20 octobre dernier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, somme Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, de mettre fin à la pénurie de médicaments qui frappe son secteur. Le courrier comminatoire incombe au département de Djamel Ould Abbès, passé du ministère de la Solidarité à celui de la Santé le 28 mai 2010, la responsabilité de cette grave pénurie qui affecte la pharmacie centrale des hôpitaux. « Il est à signaler que cette situation est due notamment au fait du retard de votre département dans l'octroi des autorisations nécessaires qui finalement n'ont été signées qu'à la fin du premier trimestre, alors qu'elles auraient du l'être au début du dernier trimestre 2010, écrit le Premier ministre dans sa correspondance selon le site DNA dont elle a obtenu une copie. A titre de rappel, je vous avais déjà signalé cet état de fait dès que j'en ai été informé. »Alors que le ministre de la Santé le dit et le redit, le répète et le martèle qu'aucune pénurie de médicaments n'affecte le secteur de la santé, cette lettre vient non seulement le contredire mais l'accuser ouvertement d'en être responsable. Djamel Ould Abbès a été instruit sur cette question dès sa nomination au Département de la Santé en mai 2010, comme le confirme encore la lettre du Premier ministre. Extrait accablant : « Devant cette situation, il est premièrement de mon devoir de vous rappeler que le dossier de la pénurie de médicaments au niveau de la pharmacie centrale a été le premier dossier que je vous ai confié dès votre nomination à ce poste en insistant sur le fait de lui trouver une solution définitive, ainsi que des facilités financières octroyées pour cela.»Ahmed Ouyahia pointe du doigt les structures dépendantes du ministère de la Santé lesquelles n'ont pas fait preuve de sérieux et d'efficacité. En terme de réquisitoire, on ne peut pas faire mieux. Du coup, le chef de l'Exécutif délivre en quatre points une feuille de route à son ministre et le rend « responsable de manière directe pour mettre un terme à la pénurie des stocks au sein de la pharmacie centrale des hôpitaux. »