Les redresseurs sont une minorité au parti FLN, et il ne restent que certains perturbateurs qui courent à tort et à travers et avec toute leur propagande ils n'ont pu rassembler que quelques 150 militants et à l'avenir ils vont se dissoudre d'eux mêmes. Autour de plusieurs sujets qui alimentent la scène politique du vieux parti, le FLN, concernant, les reformes politiques , les redresseurs , le projet de loi sur la femme et les préparatifs pour les prochaines législatives , le journal Réflexion s'est entretenu avec le députe Si Affif Abdelhamuid, membre du bureau politique du FLN et président de la commission des affaires étrangères au parlement . Réflexion : S'agissant des redresseurs, à quelques mois des élections législatives, que pouvez nous dire ? Si Affif : Le parti est habitué à ce genre de situation surtout à la veille d'échéances politiques . LES JOURS Des redresseurs sont comptés ?Ces derniers se sont rassemblés en groupe d'opposition au sein du FLN Mais ces initiateurs ne sont que douze tout au plus dans un parti qui représente une majorité importante qui n'adhère pas à leurs idées. À les entendre parler aussi bien les uns que les autres, on pourrait croire aisément que le conflit est arrivé à son paroxysme. Ils savent qu'en multipliant les offensives ils auront toutes les peines du monde à manœuvrer. Notre combat n'est pas un combat contre des individus mais contre ceux qui ne respectent pas les militants et le peuple , nous le disons et nous le répéterons sinon sans cesse que la démocratie c'est le pouvoir du peuple et cette manœuvre n'est que de la supercherie, car c'est une affaire de convictions et c'est dans le combat d'idées que se construit et s'instruit l'alternance au pouvoir , si nous voulons tous aller vers le changement nous devons utiliser la voie démocratique et cela suppose que ceux qui se mettent au devant de la scène politique doivent respecter et faire confiance au peuple. « Ce qu'il faut préalablement corriger, c'est le changement. Réf : Certains veulent que le FLN entre au musée ! Si Affif :La rencontre du 29 octobre a réuni plus de 25 000 militants qui sont venus des 48 wilayas du pays dans le cadre de la commémoration du 57ème anniversaire du 1 er novembre 1954 et faire front à ceux qui disent que le Front de libération nationale doit rejoindre le musée. vous savez que le FLN a été homologué en 1997 remplissant ainsi les critères selon la loi organique qui régit tous les partis idem pour les 24 partis et dissous 37 partis quant au RND il n'est venu qu'après la promulgation de la loi, aujourd'hui le parti s'est rajeuni et c'est des jeunes de deuxième et troisième génération, qui sont majoritaires au niveau des mouhafadates et des kasmates et au niveau du comité central, dont des universitaires aussi trouvez moi cela dans un autre parti et comme vous savez à la veille de chaque élection l'on fait de la surenchère, Le message est d'autant plus important surtout vis à vis de la France . Et c'est aussi pour répondre à quelques militants, qui se prennent pour des redresseurs alors qu'ils ne sont que 12 membres du comité central, qui n'ont réussi à réunir que 150 militants à Draria mais nous savons qu'ils ne représentent rien ni au niveau local ou national, ils ont aussi compris qu'elle était la force du FLN. Aujourd'hui tout se fait dans la transparence, nous sommes contre la fraude et pour la neutralité, pour le respect des électeurs, pour le bon choix des candidats et pour ceux qui sont chargés de superviser les élections. Aujourd'hui le FLN est le seul parti qui était à l'aise en soumettant ses propositions à la commission de consultation, car nous avions mis en place des chantiers de réflexion et ce, depuis le 9ème congrès du FLN autour de thèmes très . Réf : Pourquoi le FLN s'est-il opposé aux réformes du Président de la République ? Si Affif : S'agissant de la loi électorale le gouvernement est venu avec un projet de loi concernant la démission des ministres, la position du FLN était claire, car cette disposition était anticonstitutionnelle et que dans aucun pays au monde on a vu un ministre démissionner pour une candidature. Nous avions dit non, car on ne peut priver quelqu'un de se présenter et même nous en tant que député nous n'avons pas le droit d'exiger d'un ministre de démissionner, nous avions d'ailleurs évoqué un principe de loi constitutionnel ce qui nous a donné raison et le président de la république est revenu à la raison et c'est le parti qui est dans l'alliance qui a voulu faire de la surenchère. Le deuxième article concerne la mobilité des députés, et c'est le PT qui a demandé à ce qu'on ne permette plus à un député de changer de parti, car il avait 22 députés, maintenant celui-ci se retrouve avec 9 députés et ne peut même pas former un groupe parlementaire du fait que les autres avaient décidé de rejoindre le FLN et nous ne refusons pas les gens, car il ne faut pas oublié qu'un député a été élu par le peuple et qu'il est libre de choisir le parti qui lui convient, pour notre part nous avons été conforme à la loi Ce qui est important d'une autre part, c'est que nous avons voté le nouveau code communal il y a quelques mois et que dorénavant le P/APC sera issu de la majorité et le projet de loi électoral qui est venu à remis en cause une loi qui n'a pas encore été mis en œuvre donc il y a quelque chose qui ne va pas dans ce pays, car dorénavant les APC qui avaient 9 membres seront 11, puis 13 si un parti à la majorité absolue avec 50 +1 c'est lui qui désigne le P/APC et gère seul la commune . Dans le cas où il n'obtient pas la majorité, c'est le parti qui obtient 35 % des voix qui a le droit de proposer un candidat, si ce sont deux partis qui obtiennent le même taux ils peuvent désigner deux dans un cadre démocratique et transparent. Réf : On a remarqué que certains députes et même sénateurs n'assistent plus aux réunions de la mouhafadha ? Si Affif : Pour revenir à la question des redresseurs, s'ils veulent se représenter aux prochaines élections et que leur kasma les accepte, il n'y a aucun inconvénient, s'ils veulent se représenter comme indépendant où sous la coupe d'un autre parti c'est leur problème surtout que le pays va agréer cinq ou six autres partis, car quelqu'un qui veut être candidat du FLN doit avoir l'accréditation du S.G et jusqu'à preuve du contraire le bureau politique c'est nous. A ce propos il y'a 3 où 4 qui se réunissent discrètement et c'est leur droit le plus absolu. Je suis assez aguerri politiquement pour faire face à ce genre de levée de bouclier malgré que certains mostaganémois ont tout fait pour me détruire et comme chacun le sait, il y avait un groupe qui a fait beaucoup de mal que de biens, je ne comprends pas il viendra un jour ou je les dénoncerai un par un. Réf : Projet de loi concernant la femme ! Si Affif : Pour ce qui est du deuxième projet de loi sur la femme on a dit que le FLN était contre sa présence, aussi voilà ce que nous avons proposé pour que cela soit compatible à la réalité du pays. Les wilayas qui ont quatre députés notamment les gens du sud on va leur exiger 20% soit une femme sur quatre. Les wilayas qui ont entre 7 sièges et 12 y compris Mostaganem ce sera trois femmes, c'est-à-dire 5 députés hommes et 3 députés femmes. Les wilayas qui ont entre 12 et 15, c'est 35% et les wilayas qui auront plus ce sera 40 % des sièges. Exemple pour une ville comme Alger c'est 32 sièges dont 12 femmes. Pour Oran sur 14 sièges ça sera de 7 à 8 femmes, aussi sur 389 députés, il y aura 120 femmes. Alors que nous n'avons que 29 actuellement, voilà les textes qui ont été adoptés, ce qui veut dire que les gens qui ont la chkara ne peuvent plus être dans le circuit comme avant. Nous allons dès la semaine prochaine aussi siéger sur la loi des partis politiques, la loi sur l'information et l'ouverture de l'audiovisuel aux privés, avec l'installation d'un observatoire, et la mise en place d'un cahier des charges pour les gens qui veulent investir dans le cadre du respect des lois. Un autre projet qui est important concerne le mouvement associatif. Vous savez qu'il y'a 80.000 associations à l'échelle nationale et 100 à l'échelle locale. Nous avons fait quelques enquêtes on a trouvé que prés de 50% n'existent pas, donc nous devons assainir la situation d'où suivi rigoureux de la commune et ministère de l'intérieur. Réf : Allez vous soutenir Abdelaziz Bouteflika dans le cas ou il briguera un quatrième mandat ? Si Affif : C'est prématuré car les élections présidentielles c'est pour 2014, mais je vous le dit franchement je l'ais toujours soutenu et je ne vous cacherez pas que je le soutiendrais, mais d'ici là il y a des échéances électorales aussi ne précipitant pas les choses.