Abdelmoumen Khalifa refait parler de lui, quatre années depuis son arrestation préventive dans la prison Wandsworth , au sud de Londres. C'est de cet endroit qu'il a déclaré la dernière semaine que la justice algérienne tardait à trancher sur le recours qu'il avait introduit suite au procès de Blida. Se disant victime « d'une affaire montée », Abdelmoumen Khalifa nie les faits relatifs aux deux millions d'euros que sa famille transportait et qui ont été saisis par la police aux frontières. Il nie fermement avoir transféré l'argent de son groupe en Grande- Bretagne en soulignant « les milliards de mon groupe son restés en Algérie, demandez aux responsables algériens où est passé l'argent du groupe ?». Il accuse par ailleurs une certaine presse d'avoir participé à amplifier l'affaire des déboires financiers qui touchaient le groupe. Que cherche à prouver Khalifa par ces déclarations dans cette conjoncture politique dans laquelle évolue le pays ? Dans ce contexte régional aux grandes et rapides mutations, cet ex- homme d'affaire tenterait peut –être de se reconquérir sa place dans le monde des affaire en semant le doute parmi « les responsables algériens » pour se refrayer un chemin en ce temps des grandes incertitudes qui ouvrent des perspectives aux opportunistes de tout bord.