Comme les bonnes idées ne manquent pas chez El Amel, l'Association des diabétiques de la daïra d'Aïn Tédelès, ce sont les paramédicaux qui ont été, hier samedi, les invités d'honneur de la 1ère journée de formation paramédicale du diabétique. Ils sont venus d'Aïn Tédelès ainsi que des communes et hameaux avoisinants pour rafraîchir leurs connaissances chez les éminences grises de la médecine algérienne qui ne ménagent aucun effort pour venir à bout des mauvaises habitudes afin d'alléger les souffrances de ceux-là qui, un jour eut raison d'eux le fléau de cette fin de siècle et de prévenir celles et ceux que le mode de vie « des temps modernes » rendra un jour amorphes. Juste après son allocution d'ouverture, le Dr Belhamiti Belkacem donna la parole au Dr Hadjij Redouane , le président de l'Association des Médecins Généralistes de Mostaganem, partenaire de cette première journée, qui surprit l'assistance avec une bonne nouvelle. « Les portes de l'Université de Mostaganem seront ouvertes au corps paramédical, a-t-il annoncé. » Le Dr Belkhodja, un diabétologue connu à Aïn Tédelès n'est pas allé avec le dos de la cuillère. Ses chiffres montrent que la maladie progresse à une vitesse vertigineuse et gagne du terrain. « Le pied diabétique », un sujet cher au Dr Khorchef, médecin interniste à l'EPH de Mostaganem, effraie, affole et donne toutes les craintes afin d'éviter non seulement l'amputation mais aussi de se prémunir contre la maladie en changeant de comportement face au « mode de vie moderne ». « Les principes de l'autosurveillance glycémique » par le Dr Belhamiti fut claire dans un langage simple. Et quand sonna midi, « l'hémoglobine A1c et son intérêt » fut décortiquée par le Dr Etalhi Mehdi, un hémobiologiste, chef des laboratoires de l'Epsp d'Aïn Tédelès. Après le déjeuner chez le restaurateur M. Abbassa Hadj Charef, ce fut Mme Hamri Yasmina, déléguée par les laboratoires Novo Nordisk, venue spécialement de Constantine de traiter d'« Education sur l'alimentation des diabétiques » et n'a pas manqué de souligner son amour pour cette contrée de l'Algérie profonde. Quant à son collègue des mêmes laboratoires, M. Omar Chérif, un éducateur spécialisé, il a mis toute la lumière sur l'insulinothérapie. Enfin, avant la clôture, M. Hamiti Ali, le président d'El Amel, présida les festivités commémorant le premier annversaire de l'association.