Des souffrances endurées par les peuples sur lesquels Paris a établi l'autorité coloniale, et par la violence qui était présente, tout d'abord, dans la conquête du territoire et les promoteurs coloniaux exultaient, avec la prise d'Alger, inaugurant l'expansionnisme en 1830, croyant y demeurer éternellement. Dans cette colonisation une foule de généraux criminels et tortionnaires ont gagné leurs lauriers sur le cadavre d'un peuple désarmé employant une véritable doctrine de la violence. L'excuse pour la France coloniale était d'imposer l'ordre par les armes et l'ennemi « Algérien » devait être puni. L'extension de l'empire permettait, entre autres, l'implantation de garnisons, la construction des ports pour la marine, et finalement faire venir des soldats de l'armée pour mater comme ils aimaient à le dire la rébellion des indigènes et pour les historiens Français, la colonisation des peuples est un courage impériale de la conquête qu'ils surnommeront la «pacification ».. La nature multiforme de la violence dans la société coloniale Les algériens était devenus indispensables à l'extension des domaines français et le maintien de l'ordre colonial, mais paradoxalement, le colonialisme a également posé de sérieux défis à la France , qui a commis des crimes par l'exécution sommaire de ceux qui ne voulaient pas se plier à la présence des colons. Cependant la France colonisatrice a oublié, que durant la Première Guerre mondiale, 7 100 soldats des colonies avaient été tués, pour un pays qui n'était pas le leur du fait qu'elle les avait enrôlés de force. Ces hommes avaient été recrutés par la coercition souvent utilisée, pour remplir leurs contingents de soit disant volontaires, et qui avaient été utilisés comme «chair à canon» en première ligne sur les champs de bataille d'Europe, pour être utilisés de nouveau durant la Seconde Guerre mondiale, dont un nombre important sera exécuté par les nazis victorieux en 1940 ou envoyés dans des camps de concentration. En plus de la violence de la guerre, il y avait aussi la violence de la vie quotidienne dans les sociétés colonisées, et dans beaucoup de possessions, le code de l'indigénat a permis aux administrateurs de procéder au châtiment corporel, à la détention, à la confiscation des biens, à la punition collective des villages entiers pour une variété d'infractions sans aucune procédure judiciaire. La corvée nécessaire des autochtones était de passer un certain nombre de jours, sans rémunération, travaillant sur des projets de travaux publics destinés à la population européenne, d'où le travail éreintant que devait subir l'indigène. Certains administrateurs et autres colonialistes étaient renommés pour leur brutalité et et avaient érigé l'institution de la violence dans l'empire, tel que l'esclavage et la traite des esclaves, pratiquée pendant des années pour citer des exemples tels que : la capture des Africains et des Malgaches, leur transport aux colonies tropicales, le surmenage dans les plantations, les violences sexuelles commises sur les femmes en esclavage, les châtiments infligés à ceux qui n'obéissaient pas ou qui tentaient de s'échapper. Toutes ces populations étaient soumises par les colonialistes, qui réprimaient la rébellion, d'où qu'elle venait et la violence était devenue un culte surtout dans la politique de la légion étrangère, mythifié par la dureté des campagnes de formation militaires. Déportés à la Guyane des milliers d'algériens ont péri dans l'enfer vert de l'Amérique du Sud, où la cruauté et la violence faisaient partie de l'arsenal des gardiens; En somme, la violence collective était institutionnalisée comme la prérogative des forces militaires, policières et pénitentiaires, caractérisant ainsi le colonialisme français et l'idéologie de la violence excusée, et mandatée. Le passé colonial n'aura pas profité à l'empire français L'intensification des discriminations à l'encontre des indigènes comme les appelaient les gouvernements coloniaux ont été occasionnellement la cible de violence épisodique, y compris les attaques aléatoires motivées par la haine raciale ou le ressentiment de la classe, qui institutionnalisera la violence sous l'égide de l'Etat Autorité, cherchant à contrôler même les populations d'immigrants, utilisant une pléthore de techniques de surveillance, par l'infiltration de groupes de migrants, ou l'arrestation était quotidienne et souvent lourde de conséquences. La police coloniale voulait garder un contrôle sur ceux considérés comme susceptibles d'être à la fois criminels et subversifs. Du Maghreb, à l'Afrique noire en passant par l'Indochine, la France n'aura pas profité pleinement des avantages de la colonisation, selon ses visées expansionnistes, mais lorsque fut le moment de la décolonisation, la violence coloniale était arrivée à une étape de paroxysme jamais égalé, laissant ainsi les stigmates de sa barbarie après plus de cinquante années après l'indépendance de l'Algérie, car la violence allumé en Afrique du Nord, immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, marquera l'Algérie ce 8 Mai 1945, qui rassemblera des manifestants dans la ville algérienne de Sétif pour exiger la libération du leader nationaliste Messali Hadj, et qui coûtera la vie à plus de 45 0000 algériens. A suivre