L'Union européenne a donné son accord de principe pour la surveillance des prochaines élections législatives algériennes, prévues en mai prochain, a appris TSA de sources diplomatiques européennes à Alger. L'Union européenne a été officiellement invitée par les autorités algériennes pour surveiller les prochaines élections législatives. Elle vient de répondre en donnant son accord de principe », explique une source diplomatique qui a requis l'anonymat. Les deux parties devraient se rencontrer rapidement « pour signer un accord », a ajouté notre source. Cette dernière n'a pas précisé la teneur de l'accord qui sera signé ni les conditions qu'aurait posées l'Union européenne pour accepter de participer au processus de surveillance des prochaines élections. Interrogé, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, confirme l'accord de principe de l'Union européenne. Selon il lui, il reste « à le formaliser en attendant les prochaines étapes qui consistent à accueillir à Alger, dans une première phase, des experts européens pour discuter du contexte général des élections et dans une seconde phase, les précurseurs qui seront chargés de l'examen du contenu du mémorandum d'entente qui reste à négocier et à signer par les deux parties avant le déploiement de la mission ». Cet accord de l'Union européenne constitue un succès diplomatique pour le pouvoir qui tente par tous les moyens de convaincre ses partenaires étrangers que les prochaines élections seront transparentes. L'Algérie a en effet décidé d'inviter la Ligue arabe, l'Union africaine, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), l'Union européenne, et les Nations Unies pour surveiller le prochain scrutin. Cet accord de l'Union européenne intervient alors que le gouvernement n'a toujours pas fourni de garantie sérieuse concernant la transparence du prochain scrutin. La loi électorale, votée fin décembre par le Parlement, ne donne pas de garanties suffisantes. Une partie de l'opposition réclame le limogeage du gouvernement actuel et la formation d'une équipe de technocrates qui sera chargée de préparer les législatives, afin d'assurer leur bon déroulement. Une demande à laquelle le président n'a toujours pas répondu