L'histoire de l'indélicat receveur des impôts qui aurait délié beaucoup de langues et fait couler beaucoup de salive, ce dernier rappelle-on qui aurait écopé de huit ans de prison ferme, vient de comparaître devant le tribunal criminel d'Alger pour le délit de détournement de deniers public, auprès de la caisse de l'inspection des impôts, où il assumait la fonction de receveur. Ce dernier profitant du poste dont il occupait au sein de cette administration, il détourne un montant très important, ce qui aurait poussé par la suite, l'administration des impôts à se constituer partie civile. L'opération du vol aurait été dévoilée lorsque la direction des impôts aurait constitué une commission d'enquête en vue de procéder à des opérations de prospection plus approfondies auprès de la recette principale de Benaknoun. Sur la base de cette enquête, il a été découvert que l'indélicat receveur M. K. ne déposait pas les fonds des différentes opérations auprès de la recette principale de la capitale, mais auprès du bureau de poste pour qu'elles soient versées sur son propre compte. D'après le rapport de la commission d'enquête, le préjudice aurait atteint la bagatelle de 735 millions de centimes. Pendant le temps de l'enquête, l'indélicat receveur serait été en congé annuel. Dès la reprise de son travail, il fut été mis à l'épreuve d'être incriminer de détournement de deniers public, ce qu'il aurait d'ailleurs facilement reconnu d'avoir effectivement détourné la somme de 525 millions de centimes seulement. Il aurait aussi reconnu que l'utilisation des fonds détournés, lui ont servi à s'être marié avec une seconde épouse. Cette dernière aurait bénéficié d'un nouvel appartement bien équipé que son mari aurait acheté pour elle à El Mohammedia. Leur voyage de noces aurait été la destination vers un palace de luxe en Tunisie, pour y passer le maximum de temps et en profiter, soit 150 jours au total où il aurait dépensé 80 millions de centimes. Il aurait aussi aidé son beau père de la seconde épouse, en lui achetant une nouvelle voiture de marque « Golf », et de l'aurait aidé à rafistoler son appartement. Le jour de sa comparution devant la cour de justice pour répondre de son forfait, il aurait déclaré devant l'assistance que le montant détourné n'aurait jamais atteint les 735 millions de centimes comme déclarés par la direction des impôts. Ce dernier aurait aussi reconnu les différents détournements des opérations de dépôt d'argent qui allaient directement sur son compte privé. Devant ses fracassantes déclarations, le procureur général aurait requis une peine d'emprisonnement de 15 ans ferme. Après délibérations, il aurait été condamné à huit ans de réclusion.