Finalement, le prix de la bombonne de gaz butane ne cesse de grimper en fonction de cette baisse vertigineuse de la température qui descend au plus bas tous les soirs au cours de cet hiver qui s'annonce si rude. En effet, la spéculation bat son plein au sein des agglomérations rurales, mais également urbaines où le gaz naturel tarde à arriver, son prix varie d'un revendeur à un autre, il va de 250 dinars à 500 dinars… ! Aux stations « NAFTAL », ce dernier s'épuise dès sa livraison selon les agents, mais les citoyens soutiennent d'autres versions qui laissent entendre que le quota déposé est livré aux aviculteurs qui « graissent bien la patte » à certains indélicats gérants de stations, qui préfèrent en finir vite avec les bouteilles remises et soutirer un « profit » sans trop de peine. Quant aux revendeurs agréés, ils spéculent sur le prix en prétextant qu'ils dépensent des frais supplémentaires liés au déplacement effectué à rechercher d'un coin à l'autre ces bouteilles de gaz butane, devenues difficiles à dénicher au cours de cette période hivernale. De passage à travers les douars de la commune de Tazgait pour les besoins d'un reportage, un citoyen nous a appris, que la bouteille de gaz butane se fait tant désirer ces derniers jours, son prix a doublé. Elle vient d'atteindre les 500 dinars pour les plus chanceux, ceux qui parviennent à rencontrer ce chauffeur-livreur qui a sauté sur cette « occasion d'or » pour approvisionner irrégulièrement les douars, et dont certains citoyens se sentent contraints de l'attendre au bord de la route à tour de rôle pendant presque une semaine.