La cité 5 juillet est située juste sur la sortie de Mostaganem en allant vers Mesra, Sirat et Bouguirat. Construite au début des années 80, officiellement elle porte le nom de la cité 5 juillet. C'est l'ex-président, Chadli Bendjedid, qui est à l'origine de cette appellation C'est lors d'une visite de l'ex-chef de l'Etat, Chadli Bendjedid, dans la capitale du Dahra, qu'il avait reproché aux responsables de l'époque d'avoir construit sur des terres fertiles en leur disant la fameuse phrase « H'ram aalikom ». D'où ce surnom de cité « H'ram aalikom ». Depuis, beaucoup préfèrent l'appeler comme cela et cela les faisait rire alors que cela devrait faire pleurer. Cette partie de la ville, était réputée pour ces bonnes oranges et autres variétés de fruits et légumes. Le moustique, un problème qui perdure… Malgré que ce problème existe depuis l'existence de cette cité, aucun des centaines d'élus ou responsables, qui se sont succédés à la tète de Mostaganem, n'a pu apporter une solution concrète et avec le temps les gens se sont habitués à cohabiter avec cet insecte, et surtout avec ses piqures dardées. Y'a-t-il des solutions pour les caves ? Ce sont justement les caves, qui existent au sous sol de chaque immeuble, qui sont la cause de cette situation. Mis à part le nettoyage, aucune mesure n'a été prise. Certains habitants de blocs de la cité sont obligés de le faire à leurs propres frais et au moins 3 à 4 fois par an et c'est vraiment couteux pour certaines familles, selon elles. De plus en plus d'espaces verts… C'est devenu à la mode, les petits espaces verts au pied des immeubles et chacun s'y met et apporte sa contribution pour l'entretien de cet espace. C'est vraiment une concurrence et les citoyens tiennent à remercier le service technique de l'APC et M.Blidi, qui ne ménage aucun effort, et est toujours disponible pour ce genre d'opérations. L'ex-boxeur de Mostaganem M.Hamani a érigé un jardin qui fait beaucoup de jaloux dans son entourage, il a créé une certaine concurrence et on voit plus de citoyens s'activant chaque jour pour l'entretien de ces petits carrés verts, qui donnent à la cité un aspect meilleur et rendent le cadre de vie plus agréable à l'intérieur des cités. La bibliothèque existe mais… Une belle bibliothèque a vu le jour juste à proximité de la 6ème sureté urbaine, elle dispose de plein de livres, de quelques 80 micros mais jusqu'à présent, ne sont pas raccordés au réseau internet. Nous connaissons tous que la plupart de nos jeunes sont plus attirés par l'internet que par la lecture, et le seul moyen de les attirer, c'est de procéder au branchement au réseau internet sinon on peut dire que le projet a été réalisé pour rien. Le phénomène de la délinquance prend de l'ampleur et menace sérieusement les jeunes, qui risquent de virer facilement s'ils ne sont pas pris en charge. Les vendeurs de drogues et de psychotropes, un danger à éradiquer… Il y a certains jeunes qui s'adonnent à ce trafic alors que les éléments de la sureté de wilaya ont pu mettre fin aux activités d'autres réseaux. Mais comme le gain facile fascine beaucoup de nos jeunes, qui aiment la vie facile, il est temps que les associations de quartiers et la police de proximité s'y mettent pour mieux cerner le problème et préserver cette frange juvénile. Face à ce problème, le rôle des parents est plus que souhaitable car comment peut on concevoir que des parents ne peuvent ils pas remarquer le train de vie que mènent leurs progénitures, souvent au chômage ! Stades et terrains de proximité Ce n'est pas ça qui manque mais le problème reste celui du maintien de ces infrastructures sportives car elles commencent à s'user. Quant à leurs clôtures, elles deviennent un vrai danger pour les jeunes qui jouent chaque après midi. Mais franchement ces terrains de jeu sont pris d'assaut par des centaines de jeunes et moins jeunes, qui s'adonnent à la pratique sportive et du coup sont épargnés par le problème de l'oisiveté. Aires de jeux pour enfants Il existe une seule aire de jeu, qui a été tellement dégradée et cela à cause du manque de civisme et bien sure du manque d'entretien. Il est préférable de désigner des gardiens dans le cadre du filet social pour veiller sur ces espaces de convivialité, qui permettent à nos enfants de passer de bons moments. Le marché couvert est pour bientôt Il devrait voir le jour du côté de l'APC, le projet a été lancé il y a quelques mois, il permettra aux habitants de la cité de s'approvisionner en fruits et légumes et leur évitera les déplacements au centre ville. Pour le moment, les habitants de la cité se rabattent sur les vendeurs ambulants et les quelques locaux de fruits et légumes, qui profitent souvent de la situation et spéculent sur les prix. Le problème de transport se pose aux heures de pointe et durant les week-ends La cité 5 juillet est elle aussi confrontée au problème du transport, qui pénalise beaucoup de ces habitants et notamment aux heures de pointe. En effet, chaque matin, et malgré le nombre de bus et de taxis qui desservent cette cité, il arrive que des citoyens restent debout à attendre un moyen de transport pour se rendre à leur travail et pour rejoindre son école ou son lycée. Les universitaires sont soulagés par les nouveaux bus « bleus » qui les déposent directement à l'ITA ou à l'université « Abdelhamid Benbadis » de Kharrouba. Les parkings, un moyen de faire rentrer de l'argent… Beaucoup de jeunes ont érigé des parkings dans la cité pour permettre aux citoyens de garer leurs véhicules en toute sécurité. C'est un moyen qui leur assure une source de revenus et comme le nombre de véhicule ne cesse d'augmenter, c'est devenu vraiment un moyen d'enrichissement pour certains car le prix de la nuitée atteint jusqu'à 100 dinars. Si quelques uns trouvent leur compte, d'autres sont franchement « lésés » car beaucoup de ces gardiens de parkings utilisent des chiens errants pour attirer leur attention en cas d'intrus, et au moindre mouvement suspect, ils ne cessent d'aboyer, cela dérange énormément certains riverains qui dénoncent ce « tapage nocturne ».