A moins de 80 jours, du jour décisif, la fièvre électorale pour les sièges moelleux et si bien payés de la prochaine assemblée populaire nationale semble déjà s'emparer des secrétaires généraux de bureaux de wilaya des partis en lice pour le partage de "la tarte nationale". Ces derniers éclipsés depuis si longtemps de la scène politique, sont depuis sur la sellette, et l'opportunité est des plus tentantes, aussi reviennent-ils "à la vie" comme des vampires d'où les attaques et les contre-attaques pleines de reproches en tous genres. Ce jeu avilissant parait être l'unique langage à présenter aux électeurs en guise de programme électoral...! Finalement, les salles privées de fêtes et également celles des établissements publics ne désemplissent plus à Mostaganem, elles sont prises d'assaut presque toutes les fins de semaine par les états majors de partis activant au sein de la cité des mimosas, qui se font déjà bousculer par les nouvelles formations politiques qui montent au créneau. En réponse à des calculs politiques tendant surtout à discréditer l'adversaire, ces opportunistes usent de tous les ingrédients, pour sensibiliser les électeurs pour les isoler davantage et les empêcher de riposter. Certains candidats à la députation, n'hésitent point à recourir au dénigrement pur et simple en devenant des colporteurs d'une politique malsaine, ces prétendus "démocrates" accusent à titre d'exemple, les islamistes d'être financés et de rouler pour certaines parties étrangères, dont les pays du moyen Orient, ils taxent également les nouveaux partis de "lièvres saisonniers" à la merci du pouvoir qui les finance. Quant aux islamistes, ils accusent les partis nationalistes d'entacher le processus électoral par des pressions de tout ordre tendant à saborder surtout la délivrance des agréments aux nouveaux partis afin de les empêcher de participer au partage du gâteau. Pour toute réponse, les futurs députés des partis nationalistes déclarent que ces "sanafirs" manquent totalement de stratégie électorale et sont absents de la scène politique du fait de l'absence d'une base militante assez conséquente pour la bataille électorale qui se présente. Cette pré campagne ressemble plutôt à une bataille d'insultes, d'invectives et de griefs et ce en plein public faisant place au dénigrement, par les unes contre les autres juste pour une histoire de remariage ;Aussi la campagne électorale promet d'être encore plus riche en duels serrés emprunts d'insultes épicées et salées, sans que chacun ne puisse présenter le moindre programme digne d'un parti, et certains électeurs présents au sein de ces salles se donnent à cœur joie du fait de la mascarade et des spectacles qui font honte et qui ont des relents de bassesse ...!