La non restitution de la monnaie au sein des différentes caisses d'organismes publics et autres institutions étatiques semble devenir une règle "obligatoire». La petite monnaie ne se rend plus, ce qu'il y a lieu de penser qu'elle prend d'autres chemins, qui conduisent aux poches de certains indélicats caissiers. A ce stade il faut croire que les citoyens sont victimes de cette vile pratique, après le règlement de factures, où le caissier ne se gène pas pour autant, du fait qu'il ne restitue pas la monnaie qui varie souvent de 3 à 5 dinars sous le prétexte qu'il n'a pas de petite monnaie dans la caisse, mais sans oublier de l'empocher le soir en partant ....! Finalement, la petite monnaie a fini presque par disparaitre de la circulation malgré qu'elle existe toujours du fait que certains s'en serve pour rendre la monnaie, mais pour d'autres elle est devenue une source de profit, voir une sale pratique tendant à se banaliser. Certains indélicats caissiers au sein d'honorables institutions étatiques et autres organismes publics ont pris la vile habitude de ne plus restituer la dite monnaie à ceux qui la réclament, en prétextant le manque. Pour ce faire, «REFLEXION" a tenté de se rapprocher des quelques victimes n'ayant pas pu percevoir leur monnaie après le payement de factures au niveau des caisses et également d'un de ces "bourreaux" qui n'hésitent point d'arrondir les sommes en s'accaparant de la monnaie des clients. En ce sens, beaucoup de citoyens interrogés sur cette mesure illégale, reconnaissent que la petite monnaie ne leur est jamais rendue, après le règlement des factures à payer, certains ont osé la demander mais ils n'ont jamais été satisfaits et n'ont jamais reçu le moindre dinar à cause de son absence "permanente" selon eux dans les caisses . Un citoyen, M.H.L, exerçant en qualité de vendeur au sein d'un organisme public semble être une victime de choix pour l'agent d'une caisse d'un bureau de poste, ce dernier perd presque quotidiennement de 4 à 5 dinars en déposant des sommes "rondes" au guichet dont le préposé ne lui rend jamais la monnaie, les 4 à 5 dinars qui restent du montant à payer. Le vendeur a fini par se lasser de rappeler à l'indélicat caissier de lui restituer la monnaie, mais hélas ce guichetier fait toujours la sourde oreille à ceux qui la réclament et jure par tous les saints de la région qu'il n'a aucun centime de petite monnaie à rendre. Des centaines d'autres caissiers déclarent ne jamais avoir de monnaie, mais la question demeure où va cette dernière en fin de travail; reste-elle au fond de la caisse de l'établissement public ou dans les poches des indélicats caissiers ...! Après tant d'hésitations, un jeune caissier avoue finir sa journée avec un montant allant de 2000 à 3000 dinars ...! Il déclare qu'après l'établissement du bilan de la recette quotidienne, un montant supplémentaire finit toujours par apparaitre et il se voit dans l'obligation de l'empocher car il ne peut malheureusement l'intégrer au solde de l'organisme. Soulevant le problème de la non restitution de la monnaie à l'un des directeurs d'une institution bancaire, ce dernier affirme que cette pratique est devenue une mesure presque obligatoire mais que le règlement intérieur de l'organisme interdit, l'usager verse le montant à payer et reçoit la monnaie restante même si son montant est de vingt centimes..! Mais cela ne semble point être le cas, car un simple calcul et selon les déclarations du jeune, le dernier des caissiers sans trop d'intelligence et sans la moindre honte gagne de 6 à 9 millions de centimes par mois en plus du salaire mensuel ,grâce à une forme de vol que personne ne veut avouer et que chacun de nous subit presque quotidiennement en revenant d'une caisse où il verse le montant à payer ne se verra pas rendre la petite monnaie ....!