Comment les candidats partisans ou indépendants aux prochaines électorales législatives compte-t-ils financer leur campagne électorale pour le jour "J" ? Certains n'ont point attendu ni le jour de son lancement,ni l'aide financière de l'état et ni la réponse a cette question,ils sont déjà en course pour les 09 sièges octroyés a la wilaya au sein de la future assemblée populaire nationale en usant de tous les moyens légaux et illégaux. L'unique loi qui semble régir les prochaines joutes électorales ,demeure les noms et les "ch'karas" que portent les candidats d'une salle de fêtes à un douar de la wilaya.La loi organique relative à l'organisation du scrutin n° 12/01 du 12 janvier de l'année en cours parait être juste un texte qui concerne point ces futurs députés ,au vu de cet argent fou qui finance déjà leurs meetings improvisés avant l'heure,et leurs drôles de points de presse qu'ils accordent à un mois et demi du lancement de la campagne électorale...!Finalement,certains candidats aux prochaines élections législatives n'ont point attendu le jour "J" pour partir à la quête des voix d'électeurs. Les salles de fêtes et celles des autres établissements publics ne désemplissent plus,elles tournent à guichets fermés. Ces derniers semblent ne point dormir et courent dans tous les sens,le manque parait les brusquer trop .ils improvisent de drôles de point de presse,ils rassemblent des dizaines commissions de soutien,ils organisent des meetings en cachette. En face d'un tel acharnement d'activités multiples nécessitant la mobilisation d'énormes moyens financiers,une question s'impose et se pose : d'où vient cet argent qui se chiffre en millions et qui finance toutes ces opérations de charme...! "REFLEXION" a tenté au cours du week-end de suivre le cortège d'un candidat et a rendu visite aux sièges de certains bureaux de wilaya des partis partants pour les prochaines joutes électorales en savoir davantage sur l'origine de ce fric qui embaume déjà l'air. Selon la loi relative à la campagne électorale (décret exécutif n° 12/29 paru au journal officiel ),la publicité des candidatures aux élections se fait aux frais des candidats par voie d'affichage ou par voie orale en usant des autres formes de publicité fixées par la réglementation en vigueur,il stipule en outre en son article 203 que la campagne doit être également financé par un fonds provenant des ressources du parti,de l'aide éventuelle de l'état donc le financement d'une campagne électorale demande suffisamment d'argent pour l'organisation des meetings ,l'affichage et la publicité et pour subvenir à d'autres frais supplémentaires,malheureusement c'est presque l'anarchie qui semble régner et régir l'actualité politique aux dépens de la loi organique n° 12/01 du 12 janvier de l'année en cours,régissant la campagne électorale . En ce sens,un candidat aux prochaines législatives que nous pouvons citer pour ne point lui faire de publicité , doit ignorer certainement cette loi et ses articles,il s'est lancé déjà en campagne,il ne rate aucun week-end pour sillonner les communes de la wilaya,il distribue de l'argent a certains citoyens pour le soutenir et lui "acheter" des voix au sein de certains douars . Un cortège d'une dizaine de véhicules "loués à l'heure" l'accompagne là où il va,il n'a aucun programme a présenter ,il a juste un nom et "une ch'kara" de billets qu'il exhibe à chaque halte...! ;Aux sièges de quelques partis,un langage différent nous est tenu,le financement de la campagne électorale repose en gros sur la contribution des militants et surtout les salaires des députés qui ont été sollicités d'y offrir une part pour subvenir aux frais de la prochaine campagne électorale ,d'autres attendent l'aide financière de l'état pour partir en campagne. Certains n'ont point attendu ,ils sont déjà en course pour les 09 sièges octroyés à la wilaya ,et rien ne semble les arrêter ,tous les moyens semblent bons pour arracher un de ces moelleux fauteuils assurant une rente dorée..!