C'est presque inévitable, aucun document officiel établi par les agents de l'état civil ne semble être épargné par le charcutage de la transcription du nom ou d'une toute autre information relative à la personne qui le sollicite. De 15 à 20 demandes de jugement se déposent quotidiennement à la cour de justice pour des fautes commises sur les différents documents de l'état civil par les employés. Malheureusement, aucune mesure concrète ne parait être prise pour mettre fin à ce calvaire quotidien qui perdure et que les pauvres citoyens ne cessent de dénoncer...! Finalement, les agents chargés de délivrer les documents officiels d'état civil, semblent dépassés par le travail qu'ils sont censés faire, à voir les erreurs commises lors de la transcription du nom patronymique des citoyens d'une langue à une autre ou à reporter les mentions du registre d'état civil au document à établir. Certains de ces employés ne parviennent plus à écrire correctement les noms en langue française, et se trompent souvent sur les dates de naissances et confondent les sexes, d'autres mentionnent des observations sur les actes qui ne se rapportent nullement à la personne ayant sollicité le document en question. C'est devenu presque un lourd calvaire pour tant de citoyens à se rendre en ces lieux administratifs où l'erreur guette et tend à devenir une banalité qui fini après son accomplissement à mener directement au tribunal pour une demande de rectification. Trop de citoyens ont été contraints de recourir à la justice pour solliciter un jugement pour corriger ces erreurs commises par les agents de l'état civil qui souvent ne reconnaissent point en être les auteurs. Presque tous les documents paraissent être frappés d'erreurs bêtes relatives à la transcription du nom ou du prénom ou au report d'une observation sur le document, parce que chaque préposé au guichet établit le document sollicité à sa façon souvent sans consulter le registre original où les naissances et les décès ont été reportés, selon la version d'un chef de service de l'état civil. Ce dernier nous confirme également que le niveau d'études du personnel de l'état civil est des plus bas, la majorité des agents a été recrutée dans le cadre du filet social, certaines employées n'ont reçus aucune formation en la matière et demeurent malheureusement toujours en poste depuis une dizaine d'années. Ce genre de situation dramatique sévissant au sein de certains services de l'état civil des communes de la wilaya est à l'origine de tant d'erreurs fatales, dont certaines sollicitent des rectifications qui ne se font désormais qu'après l'introduction de recours auprès des cours de justice et peinent tant les citoyens obligés de courir d'un service à l'autre. De 15 à 20 demandes de jugement sont déposés quotidiennement à la cour pour des fautes de mauvaise transcription sur les différents documents de l'état civil ou des erreurs de traduction du français vers l'arabe, selon un fonctionnaire du tribunal. Il est donc devenu plus qu'impératif que ce personnel qui ne cesse de charcuter les noms des citoyens ,aille se perfectionner en suivant des cours d'une profonde alphabétisation dans les deux langues (arabe et français) et également un cours intensif relatif à l'accueil des citoyens qui ne viennent pas mendier, mais solliciter un service public digne du nom et sans la moindre faute..!