Selon le professeur Abdelhafid Belghoul, chef de service néonatalogie du centre spécialisé pour enfant IMC implanté à Bir el Djir, il s'est avéré qu'il y a une année de cela sur 10000 naissances par an, 10 % de cas d'asphyxie dans les premières minutes de la naissance sont enregistrées, soit 100 cas par an dont la plupart se développe en un handicap à vie pour l'enfant. Un handicap défini comme étant une infirmité motrice d'origine cérébrale. Un handicap du essentiellement à des accidents de naissance causé par des adultes. Un médecin ou une sage –femme qui tardent à réanimer, un nouveau-né en difficulté, un ictère non prix au sérieux, l'absence d'une prise en charge adéquate pour un problème bénin et c'est la vie du nouveau-né qui est à jamais détruite. Une enfance d'infirmité motrice d'origine cérébrale qui ne bénéficie pas dans notre pays d'une prise en charge réelle et appropriée. Prés de 40000 personnes sont atteintes d'IMC en Algérie dont 4000 enfants dans la seule wilaya d'Oran. Sur tout le territoire national, il existe à peine quatre centres de prise en charge spécialisés par cette catégorie d'handicap, et ce sont tous des centres créés par des associations composées de parents des personnes atteintes d'IMC. Pour la wilaya d'Oran, c'est l'association « ERRADJA » qui est à l'origine de la création du seul centre de prise en charge psychopédagogique pour ces enfants de la capitale de l'ouest du pays. Les victimes de ces erreurs souffrent de multiples handicaps se traduisent généralement par une infirmité physique pouvant aller jusqu'à 100 % et souvent par des crises convulsives nécessitant un traitement à long terme en séances de rééducation fonctionnelle à vie. En plus de leurs handicaps physiques, ces enfants ne sont pas reconnus socialement, on parle des handicapés moteurs, des aveugles, des sourds muets mais jamais d'IMC. Les structures spécialisées qui prennent en charge ces enfants intelligents mais différents qui leurs assurent en même temps la rééducation, l'orthophonie et qui leur offre une chance à l'école et à l'intégration sont très rares et celles qui existent par l'initiative d'association sont dans l'impossibilité de prendre en charge la totalité des enfants atteints d'IMC. Quant à la scolarité de ces enfants, on enregistre également une énorme faille puisqu'aucun enfant atteint d'IMC n'a pu être intégré dans des écoles classiques et ce malgré l'existence d'une loi qui considère que les pouvoirs publics non pas trouvé de solutions, c'est donc un autre problème auquel les différentes conventions signées entre les départements de la solidarité nationale et celui de l'éducation n'ont pas débloqué la situation.