Toutes les rues de la ville ont étés inondées faute d'avaloirs qui se trouvent bouchés par les ordures entassées dans les quartiers, les passants ont trouvé beaucoup de problèmes pour traverser les rues et se rendre à leurs préoccupations habituelles. Notre journal a dénoncé l'état des avaloirs dans ses éditions précédentes, mais comme les responsables ne tiennent pas compte de ce qui s'écrit dans les différents quotidiens, rien n'a été fait et voilà qu'aux premières averses, les eaux pluviales ont pris le dessus. Mme Rabia que nous avons assisté pour traverser la chaussée à hauteur du centre de santé de Sidi Athmane lance : « notre ville s'est vraiment dégradée, en plus des ordures que l'on trouve à chaque coin de rue, les stationnements de ces vulgaires Mazda, l'anarchie qui règne dans le commerce, des paniers de pains posées à ras le sol devant les poussières pleines de microbes que dégagent ces véhicules, les trottoirs squattés par les commerçants qui ont transféré les ordures de leur magasin sur les trottoirs, s'ajoute à cela l'inondation des rues et des placettes. Qui s'occupe de la gestion de cette ville ? Où sont passés les élus qui devaient assurer la gestion de la ville ? » La ville de Tighennif est victime du comportement de sa population et la négligence de ses responsables. Les citoyens se sont réjouit au vue de la plantation de ces arbustes tout le long de certaines rues et sur les places, mais ce qui déplait à ces mêmes citoyens, ce sont ces personnes qui ont déjà pris ce gazon pour un tapis où ils ont déjà limité leurs places. La population de Tighennif qui s'est vraiment ruralisée a perdu de son civisme pour virer dans l'éducation rurale.