Celui qui se donne la peine pour se balader à travers les rues de la Ville de Tighennif peut facilement s'apercevoir de l'état de dégradation des rues de la ville suite aux travaux de rénovation des réseaux de l'eau potable. L'opération achevée voilà plus de dix mois et les rues demeurent comme de simples pistes qui se transforment en pistes boueuses au moindre gout d'eau provenant des pluies. Qu'est ce qu'on attend pour bitumer ces rues disait Ali chauffeur de taxi, ne peut on pas exiger de l'entreprise réalisatrice du projet de retaper les rues ? C'est l'approche des législatives, et tout le monde fait des élections leur cheval de bataille pour une raison ou pour une autre, les élus oublient que leur mission n'est pas d'arriver à terme, ils ont encore des comptes à rendre devant la population, ces derniers oublient également que nous sommes en pleine hiver alors que les avaloirs ou ce qui reste des avaloirs sont ensevelis sous des pierres venues on ne sait d'où, de la boue et des ordures. Les pluies peuvent à tout moment être là et la ville ne peut qu'à son habitude être inondée puisque les eaux pluviales ne trouvent pas d'issue d'évacuation ». Certaines rues à sidi Hamou, Hai Salem et même au centre de la ville gardent encore des flaques pleines d'eau qui commencent à faire des moisissures, alors que nos élus se croient dans les années 1962, ne faisant que des propagandes mensongères qui ne trompent plus les citoyens qui se posent la question sur ce que font les élus de cette ville et ce qu'ils ont fait depuis leur élection ? Cet état de fait s'ajoute à la désertification des espaces qui servent aux stationnements des Mazda. La question disait si Abdelkader se pose également sur le rôle du Chef de la Daira qui est un commis de l'Etat qui doit veiller à la protection des biens de l'Etat et l'application des directives du premier responsable de la wilaya qui ne ménage aucun effort pour la réhabilitation des espaces verts, la propreté de la ville et le suivi des projets portant aménagement urbain des villes et villages, mais une seule main ne peut applaudir comme disait un proverbe de chez nous ».