« Eau, tu n'as ni goût ni odeur, tu n'es pas nécessaire à la vie, tu es la vie » St-Exupéry. La fontaine implantée au bas de la ferme Sy-Charif « Ex. Ségala », à 8 km au nord-est d'Achaacha, permet d'approvisionner une bonne partie de la région en eau potable. L'eau, qui jaillit des entrailles de la terre, est très prisée par les autochtones pour son goût et ses vertus que l'on ne trouve pas dans l'eau de robinet. Loin de disparaître avec l'alimentation permanente en eau potable, généralisée à la quasi-totalité des agglomérations et des douars de la daïra d'Achaacha, le recours à l'eau de la source dite « Ségala » est devenue une mode au quotidien. D'ailleurs, les usagers de la RN11 éprouvent un immense plaisir à marquer une halte de contemplation pour s'approvisionner en eau pure et fraiche. Edifiée sur ce lieu, jadis féerique, à l'intersection de la RN11 avec le chemin menant vers la plage de Sidi Abdelkader, cette fontaine offre aujourd'hui un spectacle de désolation. A cause de l'incivisme de certains concitoyens ajouté à un aménagement médiocre et sans attraits, la fontaine a subi, au fil des temps, des dégradations palpables. Le lieu inspire la répugnance. A l'approche de la haute saison où la demande en eau de source connaitra un accroissement considérable, il est fortement exigé des autorités locales le réaménagement immédiat de ce lieu public. Quoique l'eau de la source soit régulièrement contrôlée par le service communal de l'hygiène et de la prévention, les risques de contamination et de pollution restent possibles et menaçantes si la fontaine demeure dans l'état.